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Daniel Atwood 2020-01-20 21:46:41 +01:00
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@ -10,7 +10,7 @@ C'est un tout petit livre de 150 pages, découpé en trois parties : une introdu
L'auteur vient préciser qu'il existe différentes sexualités, qu'avant tout une sexualité *devrait* être une rencontre, une écoute mutuelle, une recherche des plaisirs de chacun⋅e. L'auteur vient préciser qu'il existe différentes sexualités, qu'avant tout une sexualité *devrait* être une rencontre, une écoute mutuelle, une recherche des plaisirs de chacun⋅e.
> La question est: u a t-il des pratiques obligatoires ? Si das un couple, la pénétration (ou toute autre pratique sexuelle) n'était pas (ou plus) possible (ou pas ou plus souhaitée) est-ce que "serait vraiment une tragédie ? Si ma compagne ne veut plus être pénétrée, si mon compagnon ne bande plus, est-ce forcement la fin du désir et du plaisir ? Ou bien est-ce l'occasion d'être créatifs ? > La question est: y a t-il des pratiques obligatoires ? Si dans un couple, la pénétration (ou toute autre pratique sexuelle) n'était pas (ou plus) possible (ou pas ou plus souhaitée) est-ce que "ce serait vraiment une tragédie" ? Si ma compagne ne veut plus être pénétrée, si mon compagnon ne bande plus, est-ce forcement la fin du désir et du plaisir ? Ou bien est-ce l'occasion d'être créatifs ?
Il précise que parfois (souvent ?) la pénétration n'est pas une pratique qui procure du plaisir aux femmes, et que, parce que c'est un tabou, la pratique n'est pas vraiment remise en question. Il précise que parfois (souvent ?) la pénétration n'est pas une pratique qui procure du plaisir aux femmes, et que, parce que c'est un tabou, la pratique n'est pas vraiment remise en question.
@ -27,7 +27,7 @@ Ce passage fait echo pour moi, et à mon rapport au temps.
> Les hommes veulent entrer dans le corps de l'autre à tout prix, ils s'en servent comme d'un objet au service de leur jouissance et souvent le plaisir de leur partenaire est accessoire. Ils disent qu'ils font l'amour mais en fait ils se masturbent dans le corps des femmes > Les hommes veulent entrer dans le corps de l'autre à tout prix, ils s'en servent comme d'un objet au service de leur jouissance et souvent le plaisir de leur partenaire est accessoire. Ils disent qu'ils font l'amour mais en fait ils se masturbent dans le corps des femmes
> Le patriarcat règne. Souvent la pénétration reproduit la domination de l'homme sur la femme : l'homme tient la femme, son sexe est en elle, il décide et dirige. > Le patriarcat règne. Souvent la pénétration reproduit la domination de l'homme sur la femme : l'homme tient la femme, son sexe est en elle, il décide et dirige.
Japprécie que l'analyse ne soit pas porté sur la question de la sexualité sans évoquer les problématiques féministes, qui en mon sens sont centrales. Japprécie que l'analyse ne soit pas portée sur la question de la sexualité sans évoquer les problématiques féministes, qui en mon sens sont centrales.
> En fait, l'homme préfère ne pas y penser. Plus exactement: il refuse de se penser comme un être pénétrable. Il est farouchement contre sa propre pénétration. Pourquoi ? Arès tout, si la pénétration peut apporter du plaisir aux femmes, elle peut plus sûrement encore en donner aux hommes. C'est un fait. L'anatomie masculine est dotée d'une prostate [...]. Cet organe est une zone puissamment érogène et une grande source de plaisir qui peut conduire à la jouissance et à l'éjaculation. > En fait, l'homme préfère ne pas y penser. Plus exactement: il refuse de se penser comme un être pénétrable. Il est farouchement contre sa propre pénétration. Pourquoi ? Arès tout, si la pénétration peut apporter du plaisir aux femmes, elle peut plus sûrement encore en donner aux hommes. C'est un fait. L'anatomie masculine est dotée d'une prostate [...]. Cet organe est une zone puissamment érogène et une grande source de plaisir qui peut conduire à la jouissance et à l'éjaculation.
@ -39,4 +39,4 @@ Et, en parlant de l'utilisation de l'anus / de la prostate :
> Leur angoisse étant de ne pas être assez homme, de ne pas correspondre au cliché viril. C'est bien ça l'enjeu pour certains : ils pénètrent pour ne pas risquer de mettre au jour leur propre désir d'avoir un doigt ou un gode dans l'anus, pour ne pas devenir un être pénétrable, c'est-à-dire, dans leur stupide esprit macho : une femme ou un homosexuel. Donc un dominé, un faible. **Être considéré comme une femme ou un gay reste la grande peur des hétérosexuels**. > Leur angoisse étant de ne pas être assez homme, de ne pas correspondre au cliché viril. C'est bien ça l'enjeu pour certains : ils pénètrent pour ne pas risquer de mettre au jour leur propre désir d'avoir un doigt ou un gode dans l'anus, pour ne pas devenir un être pénétrable, c'est-à-dire, dans leur stupide esprit macho : une femme ou un homosexuel. Donc un dominé, un faible. **Être considéré comme une femme ou un gay reste la grande peur des hétérosexuels**.
J'aime bien les « insultes » qui sont utilisées par Martin page : « Punaise de kalenbullar de plutonium », « punaise de tragédie », etc. J'aime bien les « insultes » qui sont utilisées par Martin page : « Punaise de kalenbullar de plutonium », « punaise de tragédie », etc. C'est mignon et c'est bien comme ça !