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# Accueil, transmission et confiance
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*Article écrit d'abord début Mai 2022, puis mis à jour au grès de mes apprentissages.*
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Nous avons depuis peu une nouvelle recrue à la brasserie. Je m'en réjouis pour plusieurs raisons :
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- Ma charge de travail devrait baisser de manière considérable et me permettre d'avancer sur des sujets de fond, pour progressivement changer l'équilibre dans mon métier ;
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- J'ai désormais quelqu'une avec qui échanger sur les problématiques techniques du métier de livreur⋅euse / commercial⋅e ;
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- Le collectif s'enrichit d'une nouvelle personne, avec sa vision des choses, son recul et sa culture.
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Mais cela me fait aussi peur : cela va nécessairement bousculer l'équilibre — parfois fragile — en place entre les associés actuels. Même si je vois cette évolution d'un bon œil, les transitions sont parfois difficiles.
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Il me semble qu'il y a plusieurs enjeux autour de cette question :
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1. Mettre la personne en confiance ;
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1. Organiser la transmission des connaissances ;
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1. Réussir à faire confiance ;
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1. Accepter son rôle de « mentor » ;
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1. La peur d'être jugé⋅e ;
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1. Accepter l'altérité ;
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1. Diminuer les attentes sur l'autre ;
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## Mettre en confiance
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Pas forcément facile d'arriver dans un nouveau milieu où il faut faire ses preuves. Il y a toute une culture à apprendre et on peut facilement se mettre la pression.
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Ce que j'ai tenté, c'est de mettre l'autre en confiance : il y a le droit de faire des erreurs, et c'est même normal et attendu. Il faut réussir à poser un cadre bienveillant où les questions sont bienvenues.
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## Organiser la transmission des connaissances
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Dans des cas d'école, la transmission des connaissances est chose plutôt aisée, parce que les connaissances sont bien cernées. Par exemple, si je dois apprendre à quelqu'un à brasser, il y a toute une documentation disponible sur le sujet, et il est fort probable que la nouvelle recrue les ait déjà lues, voir même arrive avec des compétences bien ancrées.
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Mais dans mon cas, les connaissances sont plutôt organiques. Je m'occupe des ventes à la brasserie, je n'ai jamais eu aucune formation sur le sujet et la plupart des informations sont uniquement… dans mon cerveau.
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Pas facile pour l'arrivant⋅e de se frayer un chemin la dedans. On a donc mis en place des outils pour faciliter la transmission de connaissances
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## Diminuer les attentes sur l'autre
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Pour ma part, j'avais un beau caillou dans la chaussure : l'accueil s'est fait alors que j'étais un peu en bout de course, et s'est fait attendre durant plusieurs mois.
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L'envie d'avoir quelqu'un⋅e qui prenne le relai était donc forte, et j'ai souhaité me délester de ma responsabilité un peu trop vite. J'étais content de le faire, et je pensais alors que ce n'était pas « trop ». Je pense maintenant que c'était une erreur.
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Cela à eu pour effet d'augmenter les attentes, alors que j'ai l'impression que les maintenir assez basses dans un premier temps permet à l'arrivant⋅e de se frayer un chemin, et d'apprendre à son rythme.
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## Apprendre à faire confiance
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Quand une nouvelle personne arrive dans une équipe, les membres historiques essayent de se faire un avis sur cette personne : on cherche à connaître l'autre. Dans un cas comme le notre (coopérative) les enjeux sont d'autant plus importants : « Est-ce qu'on s'est trompé ? »
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Ça peut mettre la pression. J'ai trouvé que faire confiance par défaut était un bon moyen de baisser cette pression.
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Un des éléments importants pour moi à été la fiabilité : si quelque chose est dit, alors c'est fait.
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Ça prends du temps et c'est normal. Donner ma confiance est quelque chose que je fais difficilement, c'est me rendre vulnérable.
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La confiance semble centrale ici. Il me semble qu'il existe deux types de confiance :
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1. *Laisser la possibilité de se tromper* : il est possible de faire confiance à l'autre dans son apprentissage, pour qu'iel se sente légitime à faire *ses* choix, ceux qu'il⋅elle estimera les bons, et qui seront donc les bons — par définition ;
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2. La *confiance relationnelle*, de l'ordre des relations inter-personnelles, de la relation à l'autre. Parce que c'est aussi une rencontre, et que je cherche à créer des relations de travail où l'on peut se dire les choses sans se blesser, en confiance donc.
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status: draft
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title: De retour au développement
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Depuis la fin de l'année 2023, je travaille à mon compte sur des projets
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informatiques. Ce qui était au départ une sorte de période de test suite à une
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aubaine proposée par Yohan et David pour travailler sur uMap s'est transformée
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en quelque chose de plus pérenne.
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Après quelques années à brasser, je retrouve le développement
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logiciel.
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Quand j'ai quitté mon travail chez Mozilla en 2016, je ne savais pas trop vers
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quoi me tourner. J'avais fait 5 superbes années de découvertes, et je ne savais
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pas trop ce que j'attendais pour la suite. A l'époque, je m'étais donné deux
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"arcs" possibles: faire des ateliers d'autodéfense numérique, ou alors monter
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une brasserie. Au final, l'envie partagée de monter le projet de la Brasserie
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du Vieux Singe nous a porté avec Fred, et j'ai donc mis de côté l'informatique
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"pro" pendant plusieurs années.
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7 ans plus tard, l'été dernier, je quitte la brasserie (ou, la brasserie me quitte) et je commence à me former autour de la gestion des conflits dans les collectifs.
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A ce moment, plusieurs projets intéressants se trouvent sur mon chemin, et je m'arrête quelques instants pour voir à quoi cela ressemble. J'ai pu
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travailler pour Framasoft sur [un projet de supervision](https://framagit.org/framasoft/framaspace/argos), avec David et Yohan sur [un projet de cartographie](https://umap-project.org/), et plus récemment avec Freedom of the Press Fountation sur [un projet autour de la sécurité](https://dangerzone.rocks/).
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Petit retour sur cette dernière année.
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## Confiance en soi
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Une des choses les plus compliquées pour moi, à été de retrouver de la confiance
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en moi. J'ai eu beaucoup de chance de travailler avec des gens talentueux, que
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j'ai tendance à mettre sur un pied d'estal, et avec qui j'ai tendance à me
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comparer.
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On parle souvent du « syndrome de l'imposteur », et je pense que c'est
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clairement quelque chose qui s'est déroulé pour moi. Après ces nombreuses années à faire « autre chose », j'avais peur de ne pas être à la hauteur.
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La réalité est que j'ai aussi du réapprendre à utiliser les outils, pour enfin réussir à améliorer la confiance en moi.
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Ça a été criant pour moi sur le dernier projet en date, « Dangerzone » puisque
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j'y travaille sur des technologies auxquelles je n'ai quasiment jamais été
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exposé : les *containers* (Docker et/ou Podman), et QT, en anglais, en tant
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que contractor.
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L'équipe à été très accueillante, et vraiment ça fait la différence. En fait,
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je me rends compte en avançant que ce qui intéresse mes collègues n'est pas tant
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mes compétances techniques (qui bien sur sont importantes), mais la manière dont
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nous intéragissons ensemble. Finalement, en étant « moi-même » j'ai l'impression
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que ça fonctionne mieux.
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L'avenir dira bien si ça leur convient ou non, mais je suis très content de
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réussir à faire baisser la pression à cet endroit.
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Je retrouver dans mon journal, des notes publiées pour un point d'étape après
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deux ans et demi chez Mozilla :
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> Dire que l'on comprends pour éviter de passer pour un idiot est un biais qui
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> se prends assez rapidement, et qu'il faut éviter à tout prix.
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> Connaître ses limites techniques est un bon début pour pouvoir les
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> surpasser. Chercher à les rencontrer est un processus actif.
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> Notes perso de 2014 (il y a 10 ans)
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## Poser un cadre
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Une des choses qui est compliquée pour moi est de poser un cadre. Le travail est
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important, mais ce n'est qu'une partie de ma vie. Travailler sur des horaires
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specifiques, et rester concentré uniquement sur des tâches liées au travail
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m'est un peu étrange : parfois j'ai envie de penser à autre chose, parfois j'ai
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envie de travailler le soir, et en journée de faire autre chose. C'est un des
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avantages de travailler en tant qu'indépendant, mais c'est bien sur aussi un
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piège. Pour le moment, j'ai décidé de cadrer fortement, en allant travailler
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dans un lieu autre que chez moi, mais je me rends bien compte des limitations que ça m'impose.
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Aussi, je me retrouve à vouloir poser un cadre relationnel dans mon travail.
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Il y a quelques années, j'acceptais différents cadres relationnels, et ça ne
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me posait aucune question, quitte à ce que ça chauffe parfois dans les moments
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de désaccords.
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J'ai envie maintenant de clarifier ce genre de situations avant même de
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commencer à travailler: je me connais mieux, et je demande clarification. Je
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suis très content de faire cette découverte, et je me rends compte de la qualité
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de travail et de relation que cela amène.
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# Conflits
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Ce matin, j’écrivais:
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> Je ne m'étais pas rendu compte que je passais mon temps entre la gestion de conflits humains, et la gestion des conflits dans la sphère technique, ça me donne envie de creuser le parallèle.
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> [Notes hebdo](notes hebdo #17)
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Le fait que les CRDTs (qu'on pourrait traduire par « des types de données qui convergent sans générer de conflits ») proposent une convergence/résolution en évitant les conflits me fait à la fois rêver et m'effraie quand je projette ça sur les conflits humains.
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Je me demande à quoi ça ressemblerait si on essayait de projeter les outils d’un monde sur l’autre ?
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## Qu’est-ce qu’un conflit ?
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A ce stade de la discussion, il semble utile de définir ce que j’entends par conflit. Peut-être que le conflit pourrait être une divergence d’opinion difficile à réconcilier ?
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Je l’oppose d’un côté à la divergence d’opinions, qui elle peut être conciliable facilement — justement — et de l’autre côté à l’agression, qui est un moyen de cliver le débat, de chercher à l’emporter sur l’autre.
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## Les conflits inutiles
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Un de mes angles morts de ces dernières années était de ne pas
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Mais il y a une autre manière de voir les choses: on peut éviter les conflits inutiles, si on utilise une approche similaire à celle du CRDT: avoir des règles en place, qui s’appliquent. L’idée étant plus d’avoir un moyen de décider lors des cas qui ne générent pas du conflit.
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title: Emotional Abuse
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title: Emotional Abuse
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author: Marti Tamm Loring
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author: Marti Tamm Loring
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status: draft
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slug: emotional-abuse
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Conseillé au gré d'une discussion chez un ami (merci Thomas), j'y ai trouvé quelques passages assez éclairants, avant de le trouver également cité dans [mes lectures de bell hooks](http://blog.notmyidea.org/la-volonte-de-changer.html).
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Comme le titre le suggère, on parle de violence psychologique et de la manière dont celle-ci se déroule. Je ne l'ai pas lu en entier malheureusement, mais j'y ai tout de même trouvé quelques citations que j'ai trouvées pertinentes que je reproduis ici.
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> Regardless of the terminology [...] this type of violence dismembers the victim's self by systematically attacking her personality, style of communication, accomplishment, values and dreams.
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> Regardless of the terminology [...] this type of violence dismembers the victim's self by systematically attacking her personality, style of communication, accomplishment, values and dreams.
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> Rather, the abuser perceives the victim in terms of his own needs and wishes, while the victim struggles to connect with him in a mutually validating and empathic manner. When her efforts are repeatedly met with scornful refusals and other forms of emotional abuse, the victim becomes traumatized and clings ever more desperately to the abuser.
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La perte de confiance en soi résulte de différentes attaques de la part de l'agresseur, menant à une habitude de la victime pour se dévaloriser. En lisant ça je comprends mieux pourquoi c'est si long de retrouver de la confiance en soi. Quand ce fonctionnement à été en place durant de nombreuses années on a tendance à y croire.
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> the interview with the emotionally abused group provided numerous examples of covert communication abuse — discounts, negation, projection, denial, negative labeling, and abandonment Each woman in this group reported that **her husband habitually implied that her feelings and ideas were inadequate and insignificant**. This insidious violence clearly had a powerful negative effect on these women's lives. Its subtle destructiveness was harder to bear than overt threats and criticisms.
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> Rather, **the abuser perceives the victim in terms of his own needs and wishes, while the victim struggles to connect with him in a mutually validating and empathic manner**. When her efforts are repeatedly met with scornful refusals and other forms of emotional abuse, the victim becomes traumatized and clings ever more desperately to the abuser.
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L'asymétrie entre les attentes de la victime, qui cherche à trouver une connection empathique avec la personne en face, alors que de l'autre côté l'agresseur cherche à faire rentrer la relation dans sa fonction utilitaire; et la violence produite.
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Lors de plusieurs discussions avec des proches, j'ai pu me rendre compte que les victimes étaient tenues pour responsables de leur propre situation, comme si il leur suffisait de faire un pas de côté. Ici on voit que la réaction de la personne abusée est de s'attacher encore plus à son agresseur.
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> the interview with the emotionally abused group provided numerous examples of covert communication abuse — discounts, negation, projection, denial, negative labeling, and abandonment. Each woman in this group reported that **her husband habitually implied that her feelings and ideas were inadequate and insignificant**. This insidious violence clearly had a powerful negative effect on these women's lives. Its subtle destructiveness was harder to bear than overt threats and criticisms.
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Ça fait malheureusement écho à des situations connues. Écarter les ressentis des personnes en face en les nommant comme inadéquats est donc un comportement documenté, menant à une perte de confiance en soi.
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## Attachment
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## Attachment
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> Disruption of connection is the core of emotional abuse, while the dstruggle to attach is the hallmark of the emotionally abused woman. **The typical abuser moves in and out of bonding with the victim**, periodically sharing warmth and empathy, then cutting them off with overt and covert abuse. Confused by the intermittent connection and struggling to regain it, the victim clings anxiously to the abuser. **Her harsh self-blame echoes the abuser's demeaning comments and becomes and internalized shaming mechanism, diminishing self-esteem and eroding the sense of self**.
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> Disruption of connection is the core of emotional abuse, while the struggle to attach is the hallmark of the emotionally abused woman. **The typical abuser moves in and out of bonding with the victim**, periodically sharing warmth and empathy, then cutting them off with overt and covert abuse. Confused by the intermittent connection and struggling to regain it, the victim clings anxiously to the abuser. **Her harsh self-blame echoes the abuser's demeaning comments and becomes and internalized shaming mechanism, diminishing self-esteem and eroding the sense of self**.
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Une autre manière de le dire, encore plus claire. On comprends le motif.
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> A victim of emotional abuse usually continues to seek attachment with an abuser who has withdrawn his affection. Hoping to regain the lost warmth, she may cling to him tenaciously. **Attachment, in this specialized sense, is therefore different from *connection***, a relationship characterized by each partner's efforts to empathize with a respond to the other.
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> A victim of emotional abuse usually continues to seek attachment with an abuser who has withdrawn his affection. Hoping to regain the lost warmth, she may cling to him tenaciously. **Attachment, in this specialized sense, is therefore different from *connection***, a relationship characterized by each partner's efforts to empathize with a respond to the other.
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> When couples tend to accommodate to each other's style of attachment, the more verbal partner will make a conscious effort to cut back on problem-solving discussions, while the less verbal person will strive to open up more often.
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> When couples tend to accommodate to each other's style of attachment, the more verbal partner will make a conscious effort to cut back on problem-solving discussions, while the less verbal person will strive to open up more often.
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> In emotional abuse, there is no such respect or attempt to compromise. Instead, the abuser ridicules and demeans the victim's style of attachment and other unique forms of relating. His behavioral repertoire is limited and is driven by his fear of loss and need to control. He displays little care and consideration for his partner or her feelings, and he ignores one of the essential components of the caring process — increase knowledge and understanding of the other person in order to find better ways of responding to him or her.
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> In emotional abuse, there is no such respect or attempt to compromise. Instead, the abuser ridicules and demeans the victim's style of attachment and other unique forms of relating. His behavioral repertoire is limited and is driven by his fear of loss and need to control. He displays little care and consideration for his partner or her feelings, and he ignores one of the essential components of the caring process — increase knowledge and understanding of the other person in order to find better ways of responding to him or her.
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J'apprécie la mise en contraste faite ici, et on peut y voir en quoi le fait de créer de l'écoute, et de chercher une relation empathique permet d'aller vers des relations plus saines.
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J'y vois là des signaux d'alertes, à détecter et à considérer comme tels. Très content d'avoir trouvé ces quelques pages.
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title: La volonté de changer
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author: bell hooks
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status: draft
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J'avais commencé la lecture des derniers chapitres de ce livre il y a quelques temps, suite à un conseil autour de la relation de soin au travail, et de son rapport aux mœurs patriarcales masculines. Je me souviens y avoir trouvé quelques passages éclairants.
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J'ai appris à l'automne dernier qu'il avait été traduit en Français par les éditions divergences (ainsi que « A propos d'amour » / "About love"), pour le lire au printemps.
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Quelques citations commentées, comme d'habitude, surtout pour pouvoir les retrouver rapidement.
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## Introduction
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> En se contentant de leur coller l'étiquette d'oppresseurs et de les rejeter, nous évitions de montrer des lacunes dans notre conception des choses ou de parler de manière complexe du fait d'être un homme. **Nous évitions de nous demander en quoi notre peur des hommes déforme nos perspectives et nous empêche de les comprendre**. Haïr les hommes, ce n'était qu'une autre façon de ne pas prendre au sérieux les hommes et la masculinité.
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Ce sera dans l'ensemble le positionnement de bell hooks, qui se pose ici de manière différenciée de certaines autres approches politiques plus radicales. J'apprécie le fait que tendre la main passe par une remise en question des pratiques, qui sera quelque chose de défendu plus loin par l'autrice, quand elle dira qu'aimer, c'est aussi savoir se remettre en question.
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> C'est la vérité la plus douloureuse de la domination masculine: **la manière dont les hommes exercent le pouvoir patriarcal dans la vie quotidienne fait peser une menace terrible sur nos vies**, si bien que les femmes et les enfants se recroquevillent dans la peur et d'autres états d'impuissance. Ils se mettent à croire que la seule façon d'échapper à leur souffrance, leur seul espoir, ce serait que les hommes meurent, que le père patriarcal ne rentre jamais à la maison.
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Je trouve ça dingue à lire. Si clair, et terrible à la fois. Il me semble voir comment les schémas se répètent.
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> **Nous ne revendiquons pleinement notre pouvoir qu'au moment ou nous pouvons dire la vérité, à savoir** que nous avons besoin d'hommes dans nos vies, que les hommes sont dans nos vies que nous le voulions ou non, que nous avons besoin des hommes pour combattre le patriarcat, **que nous avons besoin que les hommes changent.**
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> Ce n'est pas vrai que les hommes ne veulent pas changer. Cependant, il est vrai que beaucoup d'hommes ont peur de changer. Il est vrai que des millions d'hommes n'ont pas même commencé à se demander en quoi le patriarcat les empêche de se connaître vraiment eux-mêmes, d'être en contact avec leurs sentiments, et d'aimer. **Pour connaître l'amour, il faut que les hommes soient capables de renoncer à la volonté de dominer. Qu'ils soient capables de choisir la vie plutôt que la mort. Qu'ils veuillent changer.**
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A ce moment du livre, on ne comprends pas vraiment de quoi il s'agit, et pourtant tout à quasiment été dit. Les chapitres qui suivent vont préciser la pensée, et expliciter ce qui est entendu par « l'amour ».
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## A la recherche d'hommes aimants
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> Il n'y a donc rien de surprenant à ce que ces filles et ces garçons grandissent avec une colère contre les hommes, une colère de s'être vu refuser l'amour, dont elles et ils avaient besoin pour se sentir entier·es, dignes, accepté·es.
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> Elles et ils apprennent alors à se contenter de la moindre attention réelle que les hommes se montrent capables de leur accorder. À surestimer la valeur de cette attention. À faire comem si c'était de l'amour. À ne pas dire la vérité sur les hommes et l'amour. À vivre dans le mensonge.
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Ce passage raisonne beaucoup chez moi, de part mon vécu de ce que j'ai pu vivre avec d'autres hommes, desquels j'ai pu même me considérer très proche. Je me revois quasiment quémander des moments d'attention, et surtout à donner beaucoup de valeur aux quelques rares miettes d'attention. Aïe. Ça fait mouche.
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Et elle le connecte au rapport que ça crée à la douleur:
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> Nous sommes si nombreuses et nombreux à avoir pensé pouvoir obtenir l'amour masculin en nous montrait prêt·es à supporter la douleur, prêt·es à vivre notre vie en affirmant que la masculinité que nous désirons est **celle qu'on juge vraiment virile parce qu'elle retient, retire, refuse**. Nous apprenons à aimer les hommes d'autant plus que nous savons qu'ils ne nous aimeront pas. Dans la culture patriarcale, s'ils osaient nous aimer, ils cesseraient d'être de vrais « hommes »
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C'est terrible, la suite du chapitre est à l'avenant:
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> Les mœurs patriarcales enseignent aux hommes une forme de stoïcisme affectif, d'après lequel ils seraient d'autant plus virils qu'ils ne ressentent rien ; mais si par hasard ils devaient ressentir quelque chose, et que ces sentiments les blessaient, la réponse virile consisterait à les étouffer, à les oublier, à espérer qu'ils s'en aillent.
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Le rapport aux émotions (et à leur non apprentissage), donc.
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> On considérait souvent ces hommes, qui exprimaient leurs sentiments, comme des individus qui cherchaient à attirer l'attention, comme des manipulateurs patriarcaux qui tentaient de voler la vedette aux femmes sur la scène du drame.
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> Dans une culture antipatriarcale, les hommes n'ont pas à prouver leur valeur et leur utilité, ils savent dès leur naissance que le simple fait d''exister leur donne une value, le droit d'être chéris et aimés.
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> Comme tant de femmes, elle s'était laissée séduire par les mythes d'amour romantique et rêvait d'un homme fort, dominateur, qui sait prendre les choses en main, fringant et audacieux; Elle n'a épousé cet idéal que pour se retrouver piégée dans une union avec un homme patriarcal sévère, cruel et sans amour.
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> Elle peut se réveiller et constater que son mariage n'est que maltraitance, qu'elle n'est pas aimée. Ce moment d'éveil est aussi le moment où son cœur se brise.
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Ce rapport à la maltraitance, et le fait de parler de *réveil* me parle tout à fait. Le réveil est d'autant plus difficile qu'il signifie que son cœur est brisé.
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> J'ai passé la plupart des mes années entre vingt et quarante ans à chercher l'amour auprès d'hommes intellectuellement brillants dépourvus de toute conscience affective, des hommes qui ne pouvaient pas donner ce qu'ils n'avait pas, des hommes qui ne pouvaient pas enseigner ce qu'ils ignoraient, des hommes qui ne savaient pas aimer.
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Et ça fait le lien avec une découverte récente de mon côté: les gens ne peuvent pas donner ce qu'ils n'ont pas. Espérer, c'est aussi imaginer les choses pour autre chose que ce qu'elles sont en réalité. Et hop, on bouche avec le fait de fermer les yeux. Le réveil n'en sera que plus compliqué.
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Un autre aspect que je trouve frappant dans ce paragraphe, c'est que l'attrait se fait sur la question de l'intelligence, « intellectuellement brillants », en métant donc de côté ce qu'on pourrait appeler l'intelligence affective.
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> Toute personne qui essaie de vivre l'amour avec un partenaire dépourvu de conscience affective souffre.
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Allez hop, petit rappel utile. D'ailleurs, par « vivre l'amour » on peut entendre plein de choses…
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## Comprendre le patriarcat
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title: La volonté de changer
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author: bell hooks
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status: draft
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*Ce ne sont ici "que" des notes de lecture : je n'ai aucune prétention de vouloir résumer la pensée de bell hooks dans cet article.*
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J'ai d'abord lu les derniers chapitres sur l'intégrité au printemps 2023, suite a une recommendation autour de la relation de soin au travail (merci David), pour continuer la lecture quand j'ai appris que le livre avait été traduit en Français (merci Yohan).
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C'était assez difficile pour moi de faire une « fiche de lecture » sur ce livre, parce que je ne veux pas réduire sa pensée, et parce que j'avais beaucoup (trop) de notes : difficile de résumer (d'autant qu'il y avait quelques redites).
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J'ai trouvé le livre très riche et assez clair. J'en conseille la lecture à tout homme qui se reconnait dans les injonctions patriarcales et se questionne sur comment sortir de la compétition.
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Petit bémol pour moi : le champ sémantique utilisé semble parfois emprunt au *[new age](fr.wikipedia.org/wiki/New_Age)* (âme, amour, authenticité, intégrité), mais on trouve tout de même une explicitation des termes dans la lecture, si bien est que j'ai pu dépasser ce bloquage.
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bell hooks (écrit sans majuscules) défends que pour avoir une évolution de comportement chez les hommes patriarcaux, il est utile de créer les conditions de ce changement. Quelque-part, tendre la main et questionner les pratiques féministes.
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Elle décrit aussi la violence qui est perpétuée et entretenue par le système patriarcal, et qui fait vivre un enfer aux Femmes. Elle décrit comment la violence psychologique agit, et est entretenue au fil et à mesure de ce qu'on pourait appeler une reproduction sociale (ce sont mes mots, pas les siens), à travers l'éducation et le maintient de la culture patriarcale.
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Elle nomme certains des fonctionnements des hommes patriarcaux, entre-autres le déni, la compétition, la distanciation, le mensonge et les abus émotionnels. Elle nomme les masques qui sont parfois portés par les hommes patriarcaux, et qui empèchent d'accéder à ce qu'elle appelle « l'amour », et que je comprends comme une manière d'être réellement au monde, sans chercher à dominer les autres.
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Elle parle également de ce qu'elle nomme « dissimulation », qu'on peut surement ranger avec le déni et le mensonge ; une stratégie des hommes patriarcaux pour planquer leurs ressentis, se montrer vaillants, et se priver (soi et les autres) du ressenti de leurs émotions.
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Elle introduit aussi la notion d' « intégrité », qui vient se poser en remède à cette dissimulation. Face au constat que les hommes patriarcaux ont des identités fragmentés, elle propose une autocritique et une volonté d'être entiers.
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Voici quelques citations commentées du livre.
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[TOC]
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## Introduction, propos général
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> En se contentant de leur coller l'étiquette d'oppresseurs et de les rejeter, nous évitions de montrer des lacunes dans notre conception des choses ou de parler de manière complexe du fait d'être un homme. **Nous évitions de nous demander en quoi notre peur des hommes déforme nos perspectives et nous empêche de les comprendre**. Haïr les hommes, ce n'était qu'une autre façon de ne pas prendre au sérieux les hommes et la masculinité.
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Ce sera dans l'ensemble le positionnement de bell hooks : tendre la main en passant par une remise en question des pratiques. Plus loin, elle dira qu'aimer, c'est aussi savoir se remettre en question, le livre étant donc une sorte de mise en pratique ?
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La posture de bell hooks sur les hommes pro-féministes:
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> Lorsque certaines personnes, dont je faisais partie, écrivaient sur la nécessité d'adopter une posture affirmative à l'égard des hommes set de les considérer comme des camarades de lutte, on nous qualifiait souvent de « femmes dont l'identité dépend des hommes » (*male-identified*). Les femmes qui nous attaquaient ne comprenaient pas qu'il était possible de critiquer le patriarcat sans haïr les hommes. En effet, **en reconnaissant que les hommes sont victimes du patriarcat de mille manières (même s'ils en reçoivent aussi des récompenses), on se donne alors un moyen d'inclure les hommes dans le mouvement féministe, de saluer leur présence et de faire honneur à leur contribution**.
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Mais avant de tendre la main, elle dresse quand même un portrait du problème, clair et terrible à la fois. Il me semble voir comment les schémas se répètent.
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> C'est la vérité la plus douloureuse de la domination masculine: **la manière dont les hommes exercent le pouvoir patriarcal dans la vie quotidienne fait peser une menace terrible sur nos vies**, si bien que les femmes et les enfants se recroquevillent dans la peur et d'autres états d'impuissance. Ils se mettent à croire que la seule façon d'échapper à leur souffrance, leur seul espoir, ce serait que les hommes meurent, que le père patriarcal ne rentre jamais à la maison.
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## Sur la violence et ses impacts
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> **Elles et ils [les victimes] apprennent alors à se contenter de la moindre attention réelle que les hommes se montrent capables de leur accorder.** À surestimer la valeur de cette attention. À faire comme si c'était de l'amour. À ne pas dire la vérité sur les hommes et l'amour. À vivre dans le mensonge.
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Puis:
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> **Ils [les hommes patriarcaux] découvrent qu'ils peuvent se livrer à la violence intime ave des partenaires qui réagissent à leur comportement en redoublant leur tentative pour se rapprocher d'eux sur le plan affectif**, leur laissant espérer que l'amour offert au présent guérira les blessures du passé. **Tant qu'il n'y a qu'une seule personne dans une relation qui s'efforce de rendre l'amour possible**, de créer les conditions d'un lien affectif, le modèle du dominateur reste en place et **la relation devient le simple lieu d'une lutte de pouvoir permanente**.
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Ces passages raisonnent beaucoup chez moi, de part mon vécu avec un homme avec qui j'ai été dans une relation proche d'amitié. Je me revois quasiment quémander des moments d'attention, et surtout donner beaucoup de valeur aux quelques rares miettes d'attention qui m'étaient octroyées. Je fais aussi le lien avec le livre Emotional Abuse, de Marti Tamm Loring ([voir mes notes](/emotional-abuse.html)).
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> Nous sommes si nombreuses et nombreux à avoir pensé pouvoir obtenir l'amour masculin en nous montrait prêt·es à supporter la douleur, prêt·es à vivre notre vie en affirmant que la masculinité que nous désirons est **celle qu'on juge vraiment virile parce qu'elle retient, retire, refuse**. Nous apprenons à aimer les hommes d'autant plus que nous savons qu'ils ne nous aimeront pas. Dans la culture patriarcale, s'ils osaient nous aimer, ils cesseraient d'être de vrais « hommes »
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C'est terrible. Je n'avais jamais compris que ça pouvait être de la douleur qui se cachait derrière cette dureté, cette virilité. Ce qui est parfois nommé et compris comme de la retenue, du contrôle des émotions, un évitement d'un débordement, en fait refuse.
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> Comme tant de femmes, elle [Ma mère] s'était laissée séduire par les mythes d'amour romantique et rêvait d'un homme fort, dominateur, qui sait prendre les choses en main, fringant et audacieux; Elle n'a épousé cet idéal que pour se retrouver piégée dans une union avec un homme patriarcal sévère, cruel et sans amour.
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>
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> Elle peut se réveiller et constater que son mariage n'est que maltraitance, qu'elle n'est pas aimée. Ce moment d'éveil est aussi le moment où son cœur se brise.
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Le fait de parler de *réveil* est frappant. Réveil d'autant plus difficile qu'il signifie que son cœur est brisé. Je comprends en quoi il semble préfèrable de parfois rester endormi.
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> J'ai passé la plupart des mes années entre vingt et quarante ans à chercher l'amour auprès d'hommes intellectuellement brillants dépourvus de toute conscience affective, des hommes qui ne pouvaient pas donner ce qu'ils n'avait pas, **des hommes qui ne pouvaient pas enseigner ce qu'ils ignoraient**, des hommes qui ne savaient pas aimer.
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Et ça fait le lien avec une découverte récente de mon côté: les gens ne peuvent pas donner ce qu'ils n'ont pas. Espérer n'est sain que si l'objet de l'espoir est atteignable. Sinon qu'est-ce que c'est ? Un espoir vain, un doigt dans l'œil (ou une stratégie sur le long terme, avec ses coûts).
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Un autre aspect que je trouve frappant dans ce paragraphe, c'est que l'attrait se fait sur la question de l'intelligence, « intellectuellement brillants », en omettant ce qu'on pourrait appeler l'intelligence affective.
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> Toute personne qui essaie de vivre l'amour avec un partenaire dépourvu de conscience affective souffre.
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Petit rappel utile. D'ailleurs, par « vivre l'amour » on peut entendre plein de choses.
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> Lorsque le professeur apparemment doux avec lequel je vivais est passé de la violence psychologique à la violence physique, j'ai eu le sentiment que je devais être compréhensive et pardonner. Comme moi il avait été élevé dans une famille dysfonctionnelle. Cependant, même s'il a suivi une thérapie, même si sa violence physique a cessé, il n'a jamais vraiment été convaincu qu'il avait fait quelque chose de mal. Comme beaucoup d'hommes violents, **il pensait que j'étais responsable de son mauvais comportement.**
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Quelle violence…
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## L'accès aux émotions
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> Les mœurs patriarcales enseignent aux hommes une forme de stoïcisme affectif, d'après lequel **ils seraient d'autant plus virils qu'ils ne ressentent rien** ; mais si par hasard ils devaient ressentir quelque chose, et que ces sentiments les blessaient, la réponse virile consisterait à les étouffer, à les oublier, à espérer qu'ils s'en aillent.
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Le rapport aux émotions et à leur (non) apprentissage, donc. Elle nommera plus tard ce fonctionnement « dissimulation »:
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> En apprenant à recourir à la dissimulation, les hommes apprennent à dissimuler leur rage, leur sentiment d'impuissance. Cependant, les hommes n'ont aucune base solide sur laquelle construire une seine estime de soi, car ils apprennent à se créer une fausse identité pour maintenir la domination masculine. **Porter un masque en permanence pour affirmer sa présence masculine, c'est vivre en permanence dans le mensonge, c'est être perpétuellement privé de bien être et d'un sens authentique de l'identité**.
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Grace à des exemples elle précise ensuite en quoi cette manière de fonctionner est culturelle, et comment le patriarcat en perpétue le fonctionnement. Entre autres par la dévalorisation des hommes qui expriment leurs sentiments:
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> Lorsqu'un individu ne parvient pas à s'estropier affectivement, **il peut compter sur les hommes patriarcaux pour mettre en place des rituels de pouvoir qui attaqueront son estime de soi**.
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Elle nomme ensuite que le patriarcat fait aussi du mal aux hommes, pour laisser entrevoir un autre modèle, c'est pour elle une partie de la solution :
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> Pour remédier réellement à la souffrance et à la crise masculine, nous devons [...] **accepter de mettre au jour cette triste réalité que le patriarcat a toujours fait du mal aux hommes**, dans le passé comme dans le présent.
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On peut donc peut-être voir ce que bell hooks appelle l'amour, la considération de l'autre et son droit d'exister, d'avoir tord, d'être un réel sujet, comme un moyen pour dépasser cette souffrance masculine, et pour ôter ce masque dont il a été question plus haut. Elle décrit l'amour:
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> L'amour est un acte et pas seulement un sentiment. Lorsque je travaillais avec des hommes qui voulaient connaître l'amour, je leur conseillais de le considérer comme **une combinaison d'engagement, de connaissance, de responsabilité de respect et de confiance.** [...] Les hommes patriarcaux sont formés à l'art d'être responsables et de subvenir aux besoins matériels des autres.
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## La compétition comme moteur
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> Cependant, il est vrai que **beaucoup d'hommes ont peur de changer**. Il est vrai que des millions d'hommes n'ont pas même commencé à se demander en quoi le patriarcat les empêche de se connaître vraiment eux-mêmes, d'être en contact avec leurs sentiments, et d'aimer. **Pour connaître l'amour, il faut que les hommes soient capables de renoncer à la volonté de dominer.
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[...]
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> La masculinité patriarcale enseigne aux hommes que **leur identité n'a de sens qu'en rapport avec la poursuite d'un pouvoir sur les autres**.
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J'essaye de comprendre depuis quelques années quels sont les moteurs de la compétition, et les raisons pour lesquelles elle nous mine parfois dans nos relations (personnelles, de travail, familiales). Ce passage me semble pointer du doigt le fonctionnement patriarcal de la mise en compétition: mettre au défi, et si le défi n'est pas relevé faire honte, rejeter. Chez les pères, mais aussi chez les autres hommes patriarcaux.
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> La plupart des pères patriarcaux ne recourent pas à la violence physique pour tenir leur fils en respect; ils utilisent diverses techniques de terrorisme psychologique, dont la principale consiste à faire honte. Les pères patriarcaux sont incapables d'aimer leurs fils parce que les règles patriarcales leurs imposent d'être en compétition avec eux.
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Le pouvoir étant donc l'objectif de cette compétition, la raison de cette lutte.
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> Lorsque la culture est fondée sur le modèle du dominateur, elle est non seulement violente, mais **elle transforme toutes les relations en luttes de pouvoir**.
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Et, si le pouvoir n'est pas obtenu suite à cette compétition, alors l'accès au statut de « vrai homme » ne serait pas possible. Faisant alors appel à la honte:
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> Puisque la saine estime de soi — n'être ni dévalorisé ni surestimé — n'est pas encore vraiment une option, et qu'être en position d'infériorité suscite le mépris, chez soi et chez les autres, **la plupart des hommes apprennent à cacher la honte chronique qui les accable [...] en fuyant leur propre humanité, et du même coup, toute proximité avec d'autres personnes**.
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Ou alors a la dissimulation et/ou à la colère:
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> La colère qu'expriment les garçons vient elle même en grande partie répondre à l'exigence qui leur est imposée de ne pas montrer d'autres émotions ; La colère paraît préférable à la torpeur car elle sert plus souvent à quelque chose. La colère peut servir et sert généralement de masque à la peur et à la douleur.
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Sur le sujet :
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> [La colère], c'est un déni de l'humanité des autres, et un déni de sa propre humanité. La colère, **c'est être à l'agonie, parce qu'on se croit incapable d'être compris, pas digne d'être compris**.
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|
> — Gary Zukav et Linda Francis dans « The heart of the Soul »
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La colère, pour elle·eux c'est aussi ne plus croire dans la capacité des autres à nous comprendre. Je l'entends comme quelque part une sorte de « manque d'amour » accordé aux autres, une création de l'altérité, peut être pour en faire un des points l'escalade du conflit, comme nommé dans le livre de Sarah Schulmann [Le conflit n'est pas une agression](https://blog.notmyidea.org/le-conflit-nest-pas-une-agression.html) ?
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J'ai un peu de mal avec ce passage, ma culture me faisant voir aussi la colère comme une manière de réagir face à l'injustice. Et j'ai du mal à la voir quelque part balayée ici.
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Peut-être un travail en cours chez moi :-)
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## Intégrité et autocritique
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bell hooks introduit ensuite le concept d'intégrité, qu'elle définit comme suit:
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> L'intégrité, c'est être entier, ne pas être brisé ni divisé. Ce terme d'écrit une personne qui a formé une unité à partir des différentes parties de sa personnalité, de sorte qu'il n'y a plus de scission dans son âme
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> — [Rabbi Harold Kuschner](https://en.wikipedia.org/wiki/Harold_Kushner)
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Et
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> [Morgan Scott Beck](https://en.wikipedia.org/wiki/M._Scott_Peck) en revient à la racine du terme « intégrité » qui est le terme « intégrer » et souligne qu'il s'agit du contraire de la compartimentation. « Les individus sans intégrité ont une propension naturelle à se compartimenter. Et la masculinité patriarcale normalise la compartimentation masculine »
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Pour elle l'intégrité est une manière de lutter contre les tendances des hommes patriarcaux à l'isolement, à la compartimentation :
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> Le patriarcat encourage les hommes à renoncer à leur intégrité et à vivre dans le déni. En apprenant l'art de la compartimentation, de la dissimulation, et de la dissociation, les hommes se croient capables d'agir en toute intégrité alors qu'ils ne le font pas.
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>
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> Cette blessure de l'esprit masculin, infligée au cours de l'apprentissage par la pratique de la scission, de la dissociation et de la déconnection ne peut être guérie que par la pratique de l'intégrité.
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### Mensonge
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Le fait de considérer le mensonge comme une option viable (ce qu'il faudrait bien sur déconstruire) amène nécessairement à une baisse d'estime de soi, et empêche d'être « réellement soi même », générant du stress par la même occasion, pour garder la face :
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> Les personnes qui apprennent à se mentir à elles-mêmes et à mentir aux autres ne sont pas capables d'aimer car elles sont amputées de leur capacité à dire la vérité et donc à susciter la confiance.
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[...]
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> On nous fait trop souvent croire que le fait de mentir et de compartimenter leur vie confère aux hommes un plus grand pouvoir. Mias ce n'est pas du tout le cas. Le stress lié au maintient et à la protection d'une fausse identité nuit au bien-être affectif des hommes ; il érode leur estime de soi.
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### Montrer sa vulnérabilité
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> Nous vivons dans une culture anti-relationelle, qui méprise la vulnérabilité, une culture qui non seulement ne parvient pas à prendre soin de notre capacité à nous lier aux autres mais qui la combat activement parce qu'elle la craint.
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Ce qu'elle lie a la question du travail, qui serait l'endroit par excellence ou ont peut se scinder: être une personne différente au travail et à la maison.
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Mais aussi de manière générale que c'est un comportement qu'on inculque aux jeunes garçons:
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> Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les garçons, dans la culture patriarcale, perpétuent la tradition de se créer un faux-soi et de se scinder.
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[...]
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> Selon Bradshaw, ils apprennent que « les relations avec les autres sont fondées sur le pouvoir, le contrôle, le secret, la peur, la honte, l'isolement et la distance. ». On retrouve là des traits de caractère qui suscitent souvent l'admiration chez l'homme adulte patriarcal.
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### Autocritique, responsabilité, pardon
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> Les règles de la masculinité patriarcale leur rappellent qu'il est de leur devoir d'hommes de refuser de nouer des liens.
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> Lorsqu'un homme [refuse de changer ...] il choisit d'être en règle plutôt que d'être aimé. Il se détourne des personnes qui lui sont chères et choisit ce qui fait de lui un homme plutôt que ce qui fait de lui une personne, l'isolement plutôt que le lien. [...] les hommes réagissent par la rage et le déni lorsque les autres considèrent qu'ils ont perdu le contrôle ou qu'ils ont fait une erreur.
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[...]
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> C'est à condition d'être capables de s'autocritquer, de changer, d'entendre les critiques des autres qu'on se rend capables d'être responsables.
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[...]
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> Je suis responsable d'accepter ou de choisir les valeurs selon lesquelles je vis. Si je vis selon des valeurs que j'ai acceptées ou adoptées de manière passive et irréfléchie, il m'est facile d'imaginer qu'elles sont simplement « ma nature », « ce que je suis », et d'éviter de reconnaître qu'un choix est en jeu. **Si je suis prêt à reconnaître qu'il y a des décisions et des choix cruciaux à faire pour adopter des valeurs, je suis alors en mesure de jeter un regard neuf sur mes valeurs, de les remettre en question et, si nécessaire, de les réviser**. Encore une fois, c'est le fait de prendre des responsabilités qui me libère.
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Finalement, ce passage parle du changement de manière générale. Puisqu'il s'agit de changer de système de valeurs, bell hooks considère que ce ne sera pas si simple :
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> Morgan Scott Peck nous rappelle que chaque fois que l'ont fait un pas considérable en direction de son épanouissement personnel, on passe par un processus de déni, de colère, de négociation, de dépression et enfin d'acceptation (ce sont les mêmes étapes que celles qu'on traverse lorsqu'on est confronté·es à la mort)
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[...]
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> Le modèle patriarcal qui intime aux hommes de garder le contrôle à tout instant est en contradiction avec le fait de cultiver la capacité d'être responsable, qui exige de savoir distinguer lorsqu'il faut contrôler la situation et lorsqu'il faut s'abandonner et lâcher-prise.
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Elle fait aussi une comparaison entre la vulnérabilité et le perfectionnisme:
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> Si les hommes étaient plus nombreux à faire ce travail d'autocritique, ils ne seraient pas blessés ou chagrinés lorsque les autres les critiquent, en particulier les femmes qui vivent dans leur intimité. Les hommes responsables, s'ils s'engagent dans l'autocritique, se rendent capables d'admettre leurs erreurs. Ils sont alors prêts, lorsqu'ils ont fait du tort à d'autres, à reconnaître ce tort et à faire amende honorable. Ils sont alors capables, lorsque d'autres leur ont fait du tort, de pardonner. **Cette capacité à pardonner est essentielle dans leur travail pour abandonner le perfectionnisme et accepter leur vulnérabilité**.
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La transformation peut alors avoir lieu:
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> Lorsqu'un homme se retrouve bloqué dans sa capacité affective à faire le deuil, il risque d'être figé dans le temps et d'être incapable d'aller au bout de son processus d'épanouissement. Si les hommes veulent changer et se transformer entièrement, ils doivent **faire le deuil de leur ancien moi et créer les conditions nécessaires à la naissance d'un nouveau moi**.
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## Sortir de la compétition
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Sur le rapport au père, ou comment la compétition empêche d'amorcer le changement (pour garder le pouvoir ?), et comment être en rupture avec ce fonctionnement:
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> Ils estimaient que toute tentative de réconciliation devait venir de leur père, et pourtant en grandissant, ces deux hommes se sont mis à se comporter comme le père dont ils avaient condamné et détesté les actes.
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>
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> Au fil du temps, j'ai pu observer qu'ils s'étaient tous deux montrés rebelles et antipatriarcaux dans leur vingtaine et en début de trentaine, mais que plus ils avançaient dans le monde du travail, plus ils commençaient à adopter les comportements patriarcaux qui distinguent un homme puissant et prospère.
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> [...]
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> Ils n'auraient pu se protéger de cette répétition intime qu'**en s'efforçant consciemment d'être différents, qu'en faisant preuve de déloyauté envers le modèle du dominateur**.
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Sur le travail, encore une fois, l'idée serait de se poser en rupture avec le modèle du dominateur, de la compétition.
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> Il est clair que les hommes ont besoin d'inventer de nouvelles manières de s'affirmer, qui ne nécessitent pas la construction d'un « autre » qui soit leur ennemi, en opposition avec lequel ils cherchent à se définir, qu'il s'agisse d'une femme ou du féminin symbolique.
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### Lors de l'éducation
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> Si nous voulons faire émerger une culture dans laquelle les hommes peuvent apprendre à aimer, nous devons d'abord ré-imaginer la famille sous ses diverses formes comme un lieu de resistance. **Nous devons être prêt·es à considérer** différemment **l'enfance des garçons**, non plus comme une période d'endoctrinement où ils apprennent à se conformer à une virilité synonyme de violence et de mort, mais plutôt **comme une période où ils apprennent à se glorifier de leurs liens avec les autres, où ils se délectent et jouissent de leur intimité avec les autres.**
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[...]
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> Lorsqu'on se met à élever les garçons pour qu'ils soient empathiques et forts, autonomes et liés aux autres, responsables d'eux-mêmes, de leur famille, de leurs ami·es et de la société, capables de contribuer à une communauté ancrée dans la reconnaissance du lien entre les êtres, alors on pose des fondements assez solides pour les rendre capables d'aimer.
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[...]
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> Lorsque nous donnons de l'amour, de l'amour véritable — qui ne se laisse pas réduire à une transaction affective du type « je te donnerai ce que tu veux si tu me donnes ce que je veux », mais qui se caractérise par l'attention, l'engagement, la connaissance, la responsabilité, le respect et la confiance véritables —, celui-ci peut servir de catalyseur pour la changement par la séduction qu'il opère.
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Sortir du système marchand en ce qui concerne l'amour et le soin aux autres, en quelque sorte ?
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### Le partenariat
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> Il nous faut d'abord **remplacer le modèle du dominateur par le modèle du partenariat**, qui considère le lien entre les êtres et l'interdépendance comme la relation organique qui lie tous les êtres vivants.
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>
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> La masculinité patriarcale apprends aux hommes qu'ils doivent se montrer pathologiquement narcissiques, infantiles, et que pour se définir ils dépendent psychologiquement des privilèges (mêmes relatifs) qu'ils obtiennent en naissant.
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>
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> Par conséquent, beaucoup d'hommes ont l'impression que leur existence même serait menacée si on leur retirait ces privilèges.
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>
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> Dans le modèle du partenariat, l'identité masculine comme sa version féminine serait centrée sur l'idée qu'il existe en chaque personne une bonté essentielle qui la rends intrinsèquement incline à nouer des relations. **Au lieu d'affirmer que les hommes naissent avec la volonté d'agresser les autres, cette nouvelle culture affirmerait que les hommes naissent avec la volonté inhérente de se lier aux autres**.
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Apprendre à voir la bonté chez les autres, plutôt que de se mettre en compétition avec, penser que l'humain est intrinsèquement bon ?
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## Le travail, quel rapport avec l'amour ?
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> La plupart des hommes continuent de soutenir le décret sexiste d'après lequel les émotions n'auraient pas leur place dans le monde du travail, et le travail affectif à la maison serait l'apanage des femmes.
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> Du fait de la concurrence entre hommes sur leur lieu de travail, il leur est souvent difficile d'exprimer leurs sentiments ou de prendre du temps pour eux.
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> Victor Seidler affirme que si les hommes cherchent à se définir par leur travail, c'est parce que « c'est la seule identité qui nous revient traditionnellement [...] lorsqu'on continue de croire qu'on peut prouver sa masculinité en montrant qu'on a pas besoin des autres »
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## Notes en vrac:
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### Harry Potter
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> Les opus de la série Harry Potter de J.K. Rowling correspondent à un remaniement moderne du roman anglais centré sur la figure du l'écolier (*schoolboy novel*). Harry, notre héros des temps modernes, est un petit génie blanc, très intelligent, béni et doué, c'est-à-dire un mini-patriarche, qui « domine » d'autres enfants tout aussi intelligents, y compris une fille et, à l'occasion, un garçon de couleur. Mais ces livres glorifient aussi la guerre, décrite comme le fait de tuer au nom du « bien ».
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>
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> Les films Harry Potter glorifient l'usage de la violence lorsqu'ils s'agit de maintenir un contrôle sur les autres. Dans *Harry Potter et La Chambre des Secrets*, la violence est jugée positive lorsqu'elle est utilisée par des groupes sociaux dont on peut l'accepter.
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### Autres
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Quelques autres citations (en vrac)
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> Une fois qu'ils ont absorbé passivement l'idéologie sexiste, les hommes se mettent à interpréter à tort ce comportement toxique de manière positive. Aussi longtemps que les hommes seront conditionnés à considérer la domination violente et la maltraitance des femmes comme des privilèges, ils n'auront aucune idée des dégâts qu'ils se font à eux même et aux autres, **et n'auront aucun motif de changement**.
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> Il n'y a donc rien de surprenant à ce que ces filles et ces garçons grandissent avec une colère contre les hommes, une colère de s'être vu refuser l'amour, dont elles et ils avaient besoin pour se sentir entier·es, dignes, accepté·es.
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> La masculinité patriarcale exige des vrais hommes qu'ils prouvent leur virilité en idéalisant la solitude et la déconnexion
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> Tant que les hommes dominent les femmes, il ne peut y avoir d'amour entre eux. L'idée que l'amour et la domination pourraient coexister est l'un des mensonges les plus puissants du patriarcat.
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> Comme l'affirment avec audace Zukav et Francis, « l'intimité et le désir d'exercer un pouvoir sur les autres — d'acquérir la capacité de les manipuler et de les contrôler — sont incompatibles ».
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,
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> Sans l'ombre d'un doute, l'un des premiers actes révolutionnaires du féminisme visionnaire doit être de **restaurer la masculinité en tant que catégorie biologique et éthique sans lien avec le modèle du dominateur**. C'est pour cette raison que l'expression « masculinité patriarcale » est si importante : car le patriarcat réduit toujours la différence masculine au droit suprême des hommes à dominer les autres par tous les moyens nécessaires, qu'il s'agisse des femmes qui sont leur subordonnées ou de tout groupe jugé plus faible.
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>
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> Pour rejeter ce modèle en faveur d'une masculinité féministe, il nous faut définir la masculinité comme un état plutôt que comme une performance. Ce que nous devons appeler l'être masculin, l'être-homme, la masculinité, c'est la bonté essentielle au cœur d'un corps humain qui possède un pénis. Beaucoup d'écrits critiques au sujet de la masculinité défendent l'idée qu'il faut se débarrasser de ce terme, qu'il faut « mettre fin à l'homme ».
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>
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> Cependant, une telle position renforce l'idée qu'il y aurait quelque chose de fondamentalement mauvais, malfaisant ou indigne dans la masculinité.
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> Cette position ressemble davantage à une réaction suscitée par la masculinité patriarcale qu'à une réponse créative, aimante, capable de séparer la masculinité et le ait d'être un homme des traits identitaires que le patriarcat à imposés à l'être qui a un pénis. Le travail de l'amour consisterait à revendiquer la masculinité au lieu de la laisser être l'otage de la domination patriarcale. Il y a une place pour une masculinité créative, vitale et bénéfique dans une culture non dominatrice.
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> Pour retrouver l'âme du sexe, nous devons l'arracher au corps matérialiste et mécanique que nous avons créé au moyen de nos philosophies modernes, et la réunir avec le crps subtil, plein de fantasmes et mythifié de l'imagination
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>
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> *— James Hillman, "The Soul of Sex".*
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> La racine du mot « respect » signifie « regarder ».
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> Les hommes qui cherchent de l'aide ont souvent du mal à trouver du soutien. nous leur demandons de changer sans nous efforcer de faire émerger une culture du changement qui puisse les confirmer dans leur voie et les aider.
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> Et sans doute ce qu'il y a de plus étonnant: ces hommes perçoivent la valeur d'une pratique féministe pour eux-mêmes, et ils la défendent non parce que c'est politiquement correct, ou parce qu'ils veulent que les femmes les aiment, ni même parce qu'ils veulent l'égalité pour les femmes, mais **parce qu'ils comprennent que le privilège masculine les empêche [...] de devenir des êtres humains entiers et authentiques** [...].
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>
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> *— Kay Leigh Hagan*
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content/Lectures/2024-07-vivantes-et-dignes.md
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14
content/Lectures/2024-07-vivantes-et-dignes.md
Normal file
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@ -0,0 +1,14 @@
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title: Vivant·es et dignes
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author: Victoria Berni-André
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headline: Des petits gestes à l'écologie politique
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tags: ecologie, politique, radicalité
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isbn: 97823825716821
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status: draft
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> Nous exprimons des rêves assez flous, avec des mots fourre-tout dans lesquels chacun·e peut voir ce qu'iel souhaite : « Célébrer, vivant, créatif, joyeux, utopie, bienveillance, inspirer, partage, désirable ». Rien n'est vraiment explicité, ni traduit concrètement en pratiques de vie. C'est bien là que cela va coincer, mais je ne vois pas les signaux d'alerte.
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> Dans cette écologie positive, toute une série de pratiques monopolisent les préoccupations. Un exemple-phare est la communication non-violente (CNV). ll fait partie d'une palette d'outils comme la facilitation et la gouvernance partagée qui constitue une cadre d'interactions 't d'organisation largement diffusé dan les milieux alternatifs et écologistes. Si cette palette est précieuse, elle est parfois surestimée. Or ces prets-à-penser peuvent aiguiller mais aussi inhiber : ils peuvent laisser croire que sans eux, on ne peut rien faire; éroder la capacité à trouver par soi même des façons de faire et de penser. On les ingurgite et on les recrache comme des automates sans les incarner en profondeur, puisqu'ils ne correspondent pas à nos vécus, nos émotions, nos conditions d'existence. Tout simplement, ils ne viennent pas de nous.
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> Si, heureusement, certain·es s'attachent à politiser ces outils, je les ai si surtout vus transmis, conceptualisés et pratiqués en mettant sous silence, encore une fois les oppressions systématiques et les enjeux poilitiques. Je l'ai vu utilisée de manière à imposer un cadre d'expression méprisant les contextes et les trajectoires psycho-sociales. Dans une
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141
content/code/2024-08-04-markdown-quotes-clusters.md
Normal file
141
content/code/2024-08-04-markdown-quotes-clusters.md
Normal file
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@ -0,0 +1,141 @@
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title: Categorizing book quotes in clusters
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tags: llm, markdown, clusters, sqlite
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When I'm reading a theory book, oftentimes I'm taking notes: it helps me remember the contents, make it easier to get back to it later on, and overall it helps me organize my thoughts.
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I was looking for an excuse to use LLM embeddings, to better understand what they are and how they work, so I took a stab at categorizing the quotes I have in different groups (named clusters).
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Here is what I did:
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1. Extract the quotes from the markdown files, and put them in a sqlite database ;
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2. Create an embedding for each of the quotes. Embeddings are a binary representation of the content, and can be used to compare with other contents.
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3. Run a [K-nearest neighbors (k-NN)](https://en.wikipedia.org/wiki/K-nearest_neighbors_algorithm) algorithm on it, to find the groups.
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4. Organize these quotes in a new markdown document
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I went with the [llm](https://llm.datasette.io/) command line tool with the `embed-multi` feature and the [`llm cluster` plugin](https://github.com/simonw/llm-cluster) to group the notes together, and I wrote a python script to glue everything together.
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In the end, I'm happy to have learnt how to make this work, but… the end results aren't as good as I expected it to be, unfortunately. Maybe that's because creating these clusters is where I actually learn, and automating it doesn't bring much value to me.
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Grouping the quotes manually, removing the ones repeating themselves seems to lead to a more precise and "to the point" document.
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That being said, here's how I did it. The main reason was to understand how it works!:
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## Extracting quotes from markdown files
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First, I extracted the quotes and put them in a local sqlite database. Here is a python script I used:
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```python
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def extract_quotes(input_file):
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with open(input_file, "r") as file:
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quote_lines = []
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quotes = []
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for line in file:
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||||||
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if line.startswith(">"):
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||||||
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quote_lines.append(line)
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||||||
|
else:
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||||||
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if quote_lines:
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||||||
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quote = "\n".join(quote_lines).strip()
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||||||
|
quotes.append(quote)
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||||||
|
quote_lines = []
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|
return quotes
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||||||
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```
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This is reading lines and grouping together the ones starting with a `>`. I'm not even using a Markdown parser here. I went with python because it seemed easier to get multi-line quotes.
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Then, I insert all the quotes in a local database:
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||||||
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```python
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||||||
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def recreate_database(db_path):
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||||||
|
if os.path.exists(db_path):
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||||||
|
os.remove(db_path)
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||||||
|
conn = sqlite3.connect(db_path)
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||||||
|
cur = conn.cursor()
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||||||
|
cur.execute("CREATE TABLE quotes (id INTEGER PRIMARY KEY, content TEXT)")
|
||||||
|
conn.commit()
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||||||
|
return conn
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||||||
|
```
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||||||
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||||||
|
Once the sqlite database created, insert each quote in it:
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||||||
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||||||
|
```python
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||||||
|
def insert_quotes_to_db(conn, quotes):
|
||||||
|
cur = conn.cursor()
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||||||
|
for quote in quotes:
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||||||
|
cur.execute("INSERT INTO quotes (content) VALUES (?)", (quote,))
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||||||
|
conn.commit()
|
||||||
|
```
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||||||
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||||||
|
Bringing everything together like this:
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||||||
|
```python
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||||||
|
@click.command()
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|
@click.argument("input_markdown_file", type=click.Path(exists=True))
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||||||
|
def main(input_markdown_file):
|
||||||
|
"""Process Markdown files and generate output with clustered quotes."""
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||||||
|
conn = recreate_database("quotes.db")
|
||||||
|
quotes = extract_quotes(input_markdown_file)
|
||||||
|
insert_quotes_to_db(conn, quotes)
|
||||||
|
```
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||||||
|
|
||||||
|
Alternatively, you can create the database with `sqlite-utils` and populate it with a loop (but multi-lines quotes aren't taken into account. Python wins.):
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|
```bash
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||||||
|
sqlite-utils create-table quotes.db quotes id integer content text --pk=id --replace
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||||||
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||||||
|
grep '^>' "$INPUT_MARKDOWN_FILE" | while IFS= read -r line; do
|
||||||
|
echo "$line" | jq -R '{"content": . }' -j | sqlite-utils insert quotes.db quotes -
|
||||||
|
done
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||||||
|
```
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||||||
|
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||||||
|
---
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||||||
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||||||
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## Getting the clusters
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That's really where the "magic" happens. Now that we have our local database, we can use `llm` to create the embeddings, and then the clusters:
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```bash
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|
llm embed-multi quotes -d quotes.db --sql "SELECT id, content FROM quotes WHERE content <> ''" --store
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```
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Avoiding the empty lines is mandatory, otherwise the OpenAI API is failing without much explanation (unless I missed it, at the moment `llm` doesn't generate embeddings with local models). It actually took me some time to figure out why the API calls were failing.
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||||||
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Then, we generate the clusters and the summaries:
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|
```bash
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|
llm cluster quotes 5 -d quotes.db --summary --prompt "Titre court pour l'ensemble de ces citations"
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|
```
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|
Which outputs us something like this:
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```json
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[
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||||||
|
{
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||||||
|
"id": "0",
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||||||
|
"items": [
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||||||
|
{
|
||||||
|
"id": "1",
|
||||||
|
"content": "> En se contentant de leur coller l'\u00e9tiquette d'oppresseurs et de les rejeter, nous \u00e9vitions de mont"
|
||||||
|
},
|
||||||
|
{
|
||||||
|
"id": "10",
|
||||||
|
"content": "> Toute personne qui essaie de vivre l'amour avec un partenaire d\u00e9pourvu de conscience affective sou"
|
||||||
|
},
|
||||||
|
// <snip>
|
||||||
|
],
|
||||||
|
"summary": "Dynamiques émotionelles dans les relations genrées"
|
||||||
|
},
|
||||||
|
// etc.
|
||||||
|
]
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||||||
|
```
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|
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||||||
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## Output as markdown
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The last part is to put back everything together in a the `STDOUT`. It's a simple loop which does a lookup in the database for each item, prints the summary of each group and then the quotes.
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You can find [the full script here](/extra/scripts/group-quotes.py), included below:
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|
```python
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||||||
|
{!extra/scripts/group-quotes.py!}
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||||||
|
```
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115
content/extra/scripts/group-quotes.py
Normal file
115
content/extra/scripts/group-quotes.py
Normal file
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@ -0,0 +1,115 @@
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||||||
|
import json
|
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import os
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||||||
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import sqlite3
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import subprocess
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import click
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DATABASE = "quotes.db"
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def recreate_database(db_path):
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if os.path.exists(db_path):
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||||||
|
os.remove(db_path)
|
||||||
|
conn = sqlite3.connect(db_path)
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||||||
|
cur = conn.cursor()
|
||||||
|
cur.execute("CREATE TABLE quotes (id INTEGER PRIMARY KEY, content TEXT)")
|
||||||
|
conn.commit()
|
||||||
|
return conn
|
||||||
|
|
||||||
|
|
||||||
|
def extract_quotes(input_file):
|
||||||
|
with open(input_file, "r") as file:
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||||||
|
quote_lines = []
|
||||||
|
quotes = []
|
||||||
|
for line in file:
|
||||||
|
if line.startswith(">"):
|
||||||
|
quote_lines.append(line)
|
||||||
|
else:
|
||||||
|
if quote_lines:
|
||||||
|
quote = "\n".join(quote_lines).strip()
|
||||||
|
quotes.append(quote)
|
||||||
|
quote_lines = []
|
||||||
|
return quotes
|
||||||
|
|
||||||
|
|
||||||
|
def insert_quotes_to_db(conn, quotes):
|
||||||
|
cur = conn.cursor()
|
||||||
|
for quote in quotes:
|
||||||
|
cur.execute("INSERT INTO quotes (content) VALUES (?)", (quote,))
|
||||||
|
conn.commit()
|
||||||
|
|
||||||
|
|
||||||
|
@click.command()
|
||||||
|
@click.argument("input_markdown_file", type=click.Path(exists=True))
|
||||||
|
@click.argument("clusters", type=int)
|
||||||
|
def main(input_markdown_file, clusters):
|
||||||
|
"""Process Markdown files and generate output with clustered quotes."""
|
||||||
|
conn = recreate_database(DATABASE)
|
||||||
|
quotes = extract_quotes(input_markdown_file)
|
||||||
|
insert_quotes_to_db(conn, quotes)
|
||||||
|
|
||||||
|
subprocess.run(
|
||||||
|
[
|
||||||
|
"llm",
|
||||||
|
"embed-multi",
|
||||||
|
"quotes",
|
||||||
|
"-d",
|
||||||
|
DATABASE,
|
||||||
|
"--sql",
|
||||||
|
"SELECT id, content FROM quotes WHERE content <> ''",
|
||||||
|
"--store",
|
||||||
|
],
|
||||||
|
capture_output=True,
|
||||||
|
text=True,
|
||||||
|
)
|
||||||
|
|
||||||
|
cluster_result = subprocess.run(
|
||||||
|
[
|
||||||
|
"llm",
|
||||||
|
"cluster",
|
||||||
|
"quotes",
|
||||||
|
str(clusters),
|
||||||
|
"-d",
|
||||||
|
DATABASE,
|
||||||
|
"--summary",
|
||||||
|
"--prompt",
|
||||||
|
"Titre pour l'ensemble de ces citations (court)",
|
||||||
|
],
|
||||||
|
capture_output=True,
|
||||||
|
text=True,
|
||||||
|
)
|
||||||
|
|
||||||
|
if cluster_result.returncode == 0:
|
||||||
|
cluster_data = json.loads(cluster_result.stdout)
|
||||||
|
else:
|
||||||
|
click.echo("Clustering failed:", err=True)
|
||||||
|
click.echo(cluster_result.stderr, err=True)
|
||||||
|
conn.close()
|
||||||
|
return
|
||||||
|
|
||||||
|
for group in cluster_data:
|
||||||
|
summary = group["summary"]
|
||||||
|
item_ids = [item["id"] for item in group["items"]]
|
||||||
|
|
||||||
|
print(f"## {summary}\n\n")
|
||||||
|
|
||||||
|
for item_id in item_ids:
|
||||||
|
try:
|
||||||
|
cur = conn.cursor()
|
||||||
|
cur.execute("SELECT content FROM quotes WHERE id=?", (item_id,))
|
||||||
|
quote = cur.fetchone()
|
||||||
|
if quote:
|
||||||
|
print(f"{quote[0]}\n\n")
|
||||||
|
else:
|
||||||
|
click.echo(f"> Quote with ID {item_id} not found.\n\n", err=True)
|
||||||
|
except sqlite3.Error as e:
|
||||||
|
click.echo(
|
||||||
|
f"> Error fetching quote with ID {item_id}: {e}\n\n", err=True
|
||||||
|
)
|
||||||
|
|
||||||
|
conn.close()
|
||||||
|
|
||||||
|
|
||||||
|
if __name__ == "__main__":
|
||||||
|
main()
|
||||||
|
|
@ -26,9 +26,79 @@
|
||||||
--highlight: hsla(200, 13%, 76%, 0.15);
|
--highlight: hsla(200, 13%, 76%, 0.15);
|
||||||
--highlight-hover: hsl(165, 16%, 59%);
|
--highlight-hover: hsl(165, 16%, 59%);
|
||||||
--link-color: hsl(9, 100%, 64%);
|
--link-color: hsl(9, 100%, 64%);
|
||||||
--link-color-menu: hsl(9, 100%, 64%);
|
--general-heading-color: var(--link-color);
|
||||||
--headers-color: hsl(0, 0%, 0%);
|
--headers-color: hsl(0, 0%, 0%);
|
||||||
--headers-background-color: hsl(9, 100%, 64%);
|
--headers-color-secondary: hsla(0, 0%, 0%, 0.463);
|
||||||
|
--color-lectures: hsl(65, 80%, 45%);
|
||||||
|
--color-code: hsl(28, 90%, 50%);
|
||||||
|
--color-ecriture: hsl(180, 70%, 40%);
|
||||||
|
--color-journal: hsl(317, 80%, 45%);
|
||||||
|
--color-weeknotes: hsl(270, 30%, 50%);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.link-lectures, .lectures {
|
||||||
|
--item-color: var(--color-lectures);
|
||||||
|
--link-color: var(--color-lectures);
|
||||||
|
--general-heading-color: var(--color-lectures);
|
||||||
|
--quote-bg-color: hsl(65, 100%, 98%);
|
||||||
|
--quote-bold-color: hsla(65, 80%, 45%, 0.3);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.link-code, .code {
|
||||||
|
--item-color: var(--color-code);
|
||||||
|
--link-color: var(--color-code);
|
||||||
|
--general-heading-color: var(--color-code);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.link-ecriture, .ecriture {
|
||||||
|
--item-color: var(--color-ecriture);
|
||||||
|
--link-color: var(--color-ecriture);
|
||||||
|
--general-heading-color: var(--color-ecriture);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.link-journal, .journal {
|
||||||
|
--item-color: var(--color-journal);
|
||||||
|
--link-color: var(--color-journal);
|
||||||
|
--general-heading-color: var(--color-journal);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.link-weeknotes, .weeknotes {
|
||||||
|
--item-color: var(--color-weeknotes);
|
||||||
|
--link-color: var(--color-weeknotes);
|
||||||
|
--general-heading-color: var(--color-weeknotes);
|
||||||
|
--quote-bg-color: hsl(270, 100%, 98%);
|
||||||
|
--quote-bold-color: hsla(270, 80%, 45%, 0.3);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.items > .item {
|
||||||
|
padding-left: 1em;
|
||||||
|
border-left-width: 1em;
|
||||||
|
border-left: solid;
|
||||||
|
border-left-color: var(--item-color);
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.items {
|
||||||
|
position: relative;
|
||||||
|
list-style-type: none;
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
.items h3 {
|
||||||
|
margin-top: 10px;
|
||||||
|
position: absolute;
|
||||||
|
left: -100px;
|
||||||
|
width: 100px;
|
||||||
|
text-align: right;
|
||||||
|
font-weight: bold;
|
||||||
|
color: var(--headers-color-secondary);
|
||||||
|
display: none; /* Hide by default */
|
||||||
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
/* Show month labels when screen is wide enough */
|
||||||
|
@media (min-width: 1100px) {
|
||||||
|
.items h3 {
|
||||||
|
display: block;
|
||||||
|
text-align: right;
|
||||||
|
}
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
@font-face {
|
@font-face {
|
||||||
|
|
@ -252,17 +322,18 @@ pre {
|
||||||
padding: 10px;
|
padding: 10px;
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
.ecriture {
|
/* .ecriture {
|
||||||
font-family: "Caveat";
|
font-family: "Caveat";
|
||||||
font-size: 1.5em;
|
font-size: 1.5em;
|
||||||
}
|
} */
|
||||||
|
|
||||||
header {
|
header {
|
||||||
display: inline-block;
|
display: inline-block;
|
||||||
width: 100%;
|
width: 100%;
|
||||||
word-break: keep-all;
|
word-break: break-word;
|
||||||
overflow-wrap: break-word;
|
overflow-wrap: break-word;
|
||||||
white-space: normal;
|
white-space: normal;
|
||||||
|
hyphens: auto;
|
||||||
|
|
||||||
h1 {
|
h1 {
|
||||||
margin-bottom: 30px;
|
margin-bottom: 30px;
|
||||||
|
|
@ -277,19 +348,14 @@ header {
|
||||||
|
|
||||||
h1 {
|
h1 {
|
||||||
min-height: 2em;
|
min-height: 2em;
|
||||||
font-size: clamp(5rem, 6rem, 6rem);
|
font-size: clamp(5rem, 5rem, 5rem);
|
||||||
margin-bottom: 0px;
|
margin-bottom: 0px;
|
||||||
text-shadow: 10px 1px 3px var(--link-color);
|
text-shadow: 10px 1px 3px var(--general-heading-color);
|
||||||
font-weight: bold;
|
font-weight: bold;
|
||||||
padding: 0.5em;
|
padding: 0.5em;
|
||||||
color: var(--headers-color);
|
color: var(--headers-color);
|
||||||
background: repeating-linear-gradient(
|
border: 1px var(--border-color) solid;
|
||||||
45deg,
|
|
||||||
var(--link-color) 0px,
|
|
||||||
var(--link-color) 3px,
|
|
||||||
transparent 2px,
|
|
||||||
transparent 9px
|
|
||||||
);
|
|
||||||
margin-bottom: 0px;
|
margin-bottom: 0px;
|
||||||
text-align: center;
|
text-align: center;
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
@ -361,7 +427,7 @@ section.index h1 {
|
||||||
padding-left: 10px;
|
padding-left: 10px;
|
||||||
padding-right: 10px;
|
padding-right: 10px;
|
||||||
|
|
||||||
text-decoration-color: var(--link-color-menu);
|
text-decoration-color: var(--link-color);
|
||||||
/*text-decoration-thickness: unset;*/
|
/*text-decoration-thickness: unset;*/
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
|
@ -370,12 +436,12 @@ section.index h1 {
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
a:hover {
|
a:hover {
|
||||||
color: var(--link-color-menu);
|
color: var(--link-color);
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
a.main {
|
a.main {
|
||||||
color: #fff;
|
color: #fff;
|
||||||
background-color: var(--link-color-menu);
|
background-color: var(--link-color);
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
a.selected {
|
a.selected {
|
||||||
|
|
@ -393,7 +459,7 @@ article,
|
||||||
h2,
|
h2,
|
||||||
h3,
|
h3,
|
||||||
h4 {
|
h4 {
|
||||||
border-left: 0.6em var(--headers-background-color) solid;
|
border-left: 0.6em var(--link-color) solid;
|
||||||
padding-left: 1em;
|
padding-left: 1em;
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
|
@ -602,17 +668,8 @@ dd {
|
||||||
float: left;
|
float: left;
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
.items {
|
#articles .items {
|
||||||
padding-left: 0px;
|
padding-left: 0px;
|
||||||
|
|
||||||
@media screen and (max-width: 600px) {
|
|
||||||
padding-left: 5px;
|
|
||||||
.item::before {
|
|
||||||
content: "→";
|
|
||||||
position: absolute;
|
|
||||||
left: 5px;
|
|
||||||
}
|
|
||||||
}
|
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
.item {
|
.item {
|
||||||
|
|
|
||||||
|
|
@ -1,30 +1,56 @@
|
||||||
{% extends "base.html" %} {% block content %}
|
{% extends "base.html" %}
|
||||||
|
{% block content %}
|
||||||
<header>
|
<header>
|
||||||
<figure>
|
<figure>
|
||||||
<h1>Archives</h1>
|
<h1>Archives</h1>
|
||||||
</figure>
|
</figure>
|
||||||
</header>
|
</header>
|
||||||
<article>
|
<div>
|
||||||
{% for year, y_articles in dates | groupby("date.year") | reverse %}
|
{% for year, y_articles in dates | groupby("date.year") | reverse %}
|
||||||
<h2>{{ year }}</h2>
|
<h2>{{ year }}</h2>
|
||||||
<ul>
|
<ul class="items">
|
||||||
{% for month, m_articles in y_articles | groupby("date.month") | reverse %}
|
{% for month, m_articles in y_articles | groupby("date.month") | reverse %}
|
||||||
<h3>
|
<h3>
|
||||||
{% if month == 1 %}Janvier{% elif month == 2 %}Février {% elif month == 3
|
{% if month == 1 %}
|
||||||
%}Mars {% elif month == 4 %}Avril {% elif month == 5 %}Mai {% elif month
|
Janvier
|
||||||
== 6 %}Juin {% elif month == 7 %}Juillet {% elif month == 8 %}Aout {% elif
|
{% elif month == 2 %}
|
||||||
month == 9 %}Septembre {% elif month == 10 %}Octobre {% elif month == 11
|
Février
|
||||||
%}Novembre {% elif month == 12 %}Décembre {% endif %}
|
{% elif month == 3
|
||||||
|
%}
|
||||||
|
Mars
|
||||||
|
{% elif month == 4 %}
|
||||||
|
Avril
|
||||||
|
{% elif month == 5 %}
|
||||||
|
Mai
|
||||||
|
{% elif month
|
||||||
|
== 6 %}
|
||||||
|
Juin
|
||||||
|
{% elif month == 7 %}
|
||||||
|
Juillet
|
||||||
|
{% elif month == 8 %}
|
||||||
|
Aout
|
||||||
|
{% elif
|
||||||
|
month == 9 %}
|
||||||
|
Septembre
|
||||||
|
{% elif month == 10 %}
|
||||||
|
Octobre
|
||||||
|
{% elif month == 11
|
||||||
|
%}
|
||||||
|
Novembre
|
||||||
|
{% elif month == 12 %}
|
||||||
|
Décembre
|
||||||
|
{% endif %}
|
||||||
</h3>
|
</h3>
|
||||||
{% for article in m_articles %}
|
{% for article in m_articles %}
|
||||||
<li>
|
<li class="item link-{{ article.category }}">
|
||||||
<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.url }}" id="page-title"
|
{% set category_description = CATEGORIES_DESCRIPTION.get(article.category)[0] %}
|
||||||
>{{ CATEGORIES_DESCRIPTION.get(article.category)[0] }}: {{ article.title
|
<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.url }}" id="page-title">
|
||||||
}}</a
|
{% if article.category != 'weeknotes' %}{{ category_description }}:{% endif %}
|
||||||
>
|
{{ article.title }}</a>
|
||||||
</li>
|
</li>
|
||||||
{% endfor %} {% endfor %}
|
{% endfor %}
|
||||||
|
{% endfor %}
|
||||||
</ul>
|
</ul>
|
||||||
{% endfor %}
|
{% endfor %}
|
||||||
</article>
|
</div>
|
||||||
{% endblock %}
|
{% endblock content %}
|
||||||
|
|
|
||||||
|
|
@ -1,23 +1,27 @@
|
||||||
{% extends "base.html" %} {% block title %}{{ article.title }} - {{ super() }}{%
|
{% extends "base.html" %}
|
||||||
endblock %} {% block content %} {% set lectures = (article.category ==
|
{% block title %}
|
||||||
|
{{ article.title }} - {{ super() }}{%
|
||||||
|
endblock %}
|
||||||
|
{% block content %}
|
||||||
|
{% set lectures = (article.category ==
|
||||||
"Lectures") %}
|
"Lectures") %}
|
||||||
<header class="{{ article.category }}">
|
<header class="{{ article.category }}">
|
||||||
<figure>
|
<figure>
|
||||||
<h1 class="post-title">{{ article.title }}</h1>
|
<h1 class="post-title">{{ article.title }}</h1>
|
||||||
<figcaption>
|
<figcaption>
|
||||||
{% if lectures %} Lu en {{ article.date | strftime("%B %Y") }} {% else %}
|
{% if lectures %}
|
||||||
{{ article.locale_date }} {% endif %}
|
Lu en {{ article.date | strftime("%B %Y") }}
|
||||||
|
{% else %}
|
||||||
|
{{ article.locale_date }}
|
||||||
|
{% endif %}
|
||||||
</figcaption>
|
</figcaption>
|
||||||
</figure>
|
</figure>
|
||||||
<nav>
|
<nav>
|
||||||
<ul class="navigation">
|
<ul class="navigation">
|
||||||
{% if article.prev_article_in_category %}
|
{% if article.prev_article_in_category %}
|
||||||
<li>
|
<li>
|
||||||
<a
|
<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.prev_article_in_category.url }}"
|
||||||
href="{{ SITEURL }}/{{ article.prev_article_in_category.url }}"
|
title="{{ article.prev_article_in_category.title | striptags }}">← Précédent</a>
|
||||||
title="{{ article.prev_article_in_category.title | striptags }}"
|
|
||||||
>← Précédent</a
|
|
||||||
>
|
|
||||||
</li>
|
</li>
|
||||||
{% endif %}
|
{% endif %}
|
||||||
<li>
|
<li>
|
||||||
|
|
@ -25,11 +29,8 @@ endblock %} {% block content %} {% set lectures = (article.category ==
|
||||||
</li>
|
</li>
|
||||||
{% if article.next_article_in_category %}
|
{% if article.next_article_in_category %}
|
||||||
<li>
|
<li>
|
||||||
<a
|
<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.next_article_in_category.url }}"
|
||||||
href="{{ SITEURL }}/{{ article.next_article_in_category.url }}"
|
title="{{ article.next_article_in_category.title | striptags }}">Suivant →</a>
|
||||||
title="{{ article.next_article_in_category.title | striptags }}"
|
|
||||||
>Suivant →</a
|
|
||||||
>
|
|
||||||
</li>
|
</li>
|
||||||
{% endif %}
|
{% endif %}
|
||||||
</ul>
|
</ul>
|
||||||
|
|
@ -38,36 +39,41 @@ endblock %} {% block content %} {% set lectures = (article.category ==
|
||||||
<article class="{{ article.category }}">
|
<article class="{{ article.category }}">
|
||||||
{% if lectures %}
|
{% if lectures %}
|
||||||
<p>{% if article.isbn_cover %}</p>
|
<p>{% if article.isbn_cover %}</p>
|
||||||
|
|
||||||
<div class="book-cover">
|
<div class="book-cover">
|
||||||
<img src="{{ SITEURL }}/{{ article.isbn_cover }}" />
|
<img src="{{ SITEURL }}/{{ article.isbn_cover }}" />
|
||||||
</div>
|
</div>
|
||||||
{% endif %}
|
{% endif %}
|
||||||
<p>de {{ article.author }}</p>
|
<p>Un livre de {{ article.author }}</p>
|
||||||
{% if article.headline %}
|
{% if article.headline %}
|
||||||
<p><em>{{ article.headline }}</em></p>
|
<p>
|
||||||
|
<em>{{ article.headline }}</em>
|
||||||
|
</p>
|
||||||
{% endif %}
|
{% endif %}
|
||||||
<hr />
|
<hr />
|
||||||
{% endif %} {{ article.content }}
|
{% endif %}
|
||||||
|
{{ article.content }}
|
||||||
</article>
|
</article>
|
||||||
{% if article.contraintes or article.tags %} {% if article.contraintes %}
|
{% if article.contraintes or article.tags %}
|
||||||
|
{% if article.contraintes %}
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<details>
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<details>
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<summary>+ d'infos sur ce texte (au risque de casser la magie)…</summary>
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<summary>+ d'infos sur ce texte (au risque de casser la magie)…</summary>
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{% endif %}
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{% endif %}
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<section class="more">
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<section class="more">
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{% if article.contraintes %}
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{% if article.contraintes %}
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<h2>Contraintes</h2>
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<h2>Contraintes</h2>
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{{ article.contraintes }} {% endif %} {% if article.tags %}
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{{ article.contraintes }}
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{% endif %}
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{% if article.tags %}
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<p>
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<p>
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{% for tag in article.tags %}
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{% for tag in article.tags %}
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<a href="{{ SITEURL }}/{{ tag.url }}">#{{ tag }}</a>
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<a href="{{ SITEURL }}/{{ tag.url }}">#{{ tag }}</a>
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{% if not loop.last %},{% endif %} {% endfor %} - Posté dans la catégorie
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{% if not loop.last %},{% endif %}
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<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.category.url }}"
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>{{ article.category }}</a
|
- Posté dans la catégorie
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>
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<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.category.url }}">{{ article.category }}</a>
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</p>
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</p>
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{% endif %}
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{% endif %}
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</section>
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</section>
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{% if article.contraintes %}
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{% if article.contraintes %}</details>{% endif %}
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</details>
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{% endif %}
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{% endif %} {% endif %} {% endblock %}
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{% endblock %}
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@ -1,4 +1,5 @@
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{% extends "base.html" %} {% block content %}
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{% extends "base.html" %}
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{% block content %}
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<header>
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<header>
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<figure>
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<figure>
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<h1 class="post-title">{{ SITENAME }}</h1>
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<h1 class="post-title">{{ SITENAME }}</h1>
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@ -6,10 +7,8 @@
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</figure>
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</figure>
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</header>
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</header>
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<article>
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<article>
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<p>👋 <strong>Bienvenue</strong></p>
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Si vous êtes ici, c'est sûrement que vous vous êtes perdus lors d'une
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👋 <strong>Bienvenue</strong>
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exploration, au détour d'un clic, et que vous essayez d'en savoir plus.
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<p>
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Ici, je range (enfin, j'essaye) certains bouts de réflexion et des notes que
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Ici, je range (enfin, j'essaye) certains bouts de réflexion et des notes que
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@ -17,26 +16,25 @@
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<li>
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<li>
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<a href="/ecriture">Des écrits</a>, poésie et fiction, souvent au format
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<a class="link-ecriture" href="/ecriture">Des écrits</a>, poésie et fiction, souvent au format
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court.
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court.
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</li>
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</li>
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<li>
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<li>
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<a href="/lectures">Des notes de lecture</a>, sur differents bouquins,
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<a class="link-lectures" href="/lectures">Des notes de lecture</a>, sur differents bouquins,
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pour pouvoir retrouver certains passages et alimenter des discussions.
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pour pouvoir retrouver certains passages et alimenter des discussions.
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</li>
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</li>
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<li>
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<li>
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<a href="/code">Des bouts de code</a>, astuces et autres découvertes
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<a class="link-code" href="/code">Des bouts de code</a>, astuces et autres découvertes
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autour du développement logiciel, que je veux garder et/ou partager.
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autour du développement logiciel, que je veux garder et/ou partager.
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</li>
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</li>
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<li>
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<li>
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<a href="/weeknotes">Mes notes hebdo</a>, une sorte de journal de mes
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<a class="link-weeknotes" href="/weeknotes">Mes notes hebdo</a>, une sorte de journal de mes
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activités pro, avec une tentative de prise de recul sur les semaines
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activités pro, avec une tentative de prise de recul sur les semaines
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passées.
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passées.
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</li>
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</li>
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</ul>
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</ul>
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<p>
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<p>
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Aussi, <a href="/projets">une présentation</a>, parce que bon, ça se fait
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Aussi, voici <a href="/projets">une courte présentation</a> si on ne se connaît pas déjà.
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pas de pas se présenter.
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</p>
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</p>
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<p>
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<p>
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Si vous voulez me contacter, envoyez-moi un email sur
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Si vous voulez me contacter, envoyez-moi un email sur
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@ -45,21 +43,20 @@
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</article>
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</article>
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{% if articles %}
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{% if articles %}
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<hr />
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<hr />
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<div id="articles">
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<h2>Les derniers articles</h2>
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<h2>Les derniers articles</h2>
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<ul class="items">
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<ul class="items">
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{% for article in articles[0:20] %}
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{% set articles_in_categories = articles | rejectattr('category', 'in', HOMEPAGE_EXCLUDED_CATEGORIES) | list %}
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<li class="item">
|
{% set limited_articles = articles_in_categories[:20] %}
|
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{% set category_description =
|
{% for article in limited_articles %}
|
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|
<li class="item link-{{ article.category }}">
|
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<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.url }}" class="page-title"
|
{% set category_description = CATEGORIES_DESCRIPTION.get(article.category)[0] %}
|
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>{{ category_description }}: {{
|
<a href="{{ SITEURL }}/{{ article.url }}" class="page-title">{{ category_icon }} {{ category_description }}: {{ article.title.replace(category_description, "") }}</a>
|
||||||
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<time datetime="{{ article.date.isoformat() }}">{{ article.date.strftime("%Y-%m-%d") }}</time>
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>
|
|
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<time datetime="{{ article.date.isoformat() }}"
|
|
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>{{ article.date.strftime("%Y-%m-%d") }}</time
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>
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</li>
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</li>
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{% endfor %}
|
{% endfor %}
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</ul>
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</ul>
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Voir <a href="archives.html">toutes les archives</a>
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Voir <a href="archives.html">toutes les archives</a>
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{% endif %} {% endblock content %}
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</div>
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{% endif %}
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{% endblock content %}
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@ -31,7 +31,11 @@ DEFAULT_DATE_FORMAT = "%d %B %Y"
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LINKS = []
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LINKS = []
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||||||
PLUGIN_PATHS = ["plugins"]
|
PLUGIN_PATHS = ["plugins"]
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||||||
PLUGINS = ["simplereader", "isbn_downloader", "neighbors"]
|
PLUGINS = [
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||||||
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"simplereader",
|
||||||
|
"isbn_downloader",
|
||||||
|
"neighbors",
|
||||||
|
]
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||||||
|
|
||||||
CACHE_OUTPUT_DIRECTORY = "cache"
|
CACHE_OUTPUT_DIRECTORY = "cache"
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||||||
CACHE_DOMAIN = "/cache/"
|
CACHE_DOMAIN = "/cache/"
|
||||||
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@ -58,25 +62,31 @@ CATEGORIES_DESCRIPTION = {
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||||||
"weeknotes": (
|
"weeknotes": (
|
||||||
"Notes hebdo",
|
"Notes hebdo",
|
||||||
"Chaque semaine, je fais un petit résumé de ce qui s'est passé. Cela m'aide à garder le fil de mes idées et de mes différents projets. Un bon moyen de faire une pause et d'observer la semaine sous un autre angle.",
|
"Chaque semaine, je fais un petit résumé de ce qui s'est passé. Cela m'aide à garder le fil de mes idées et de mes différents projets. Un bon moyen de faire une pause et d'observer la semaine sous un autre angle.",
|
||||||
|
"📝",
|
||||||
),
|
),
|
||||||
"lectures": (
|
"lectures": (
|
||||||
"Notes de lecture",
|
"Notes de lecture",
|
||||||
"Quelques notes prises au détour d'une lecture, plutôt pour ne pas les oublier et me remémorer le livre quand j'en ai besoin.",
|
"Quelques notes prises au détour d'une lecture, plutôt pour ne pas les oublier et me remémorer le livre quand j'en ai besoin.",
|
||||||
|
"📖",
|
||||||
),
|
),
|
||||||
"code": (
|
"code": (
|
||||||
"Code",
|
"Code",
|
||||||
"Des bouts de trucs liés au code, que je trouve utiles de stocker quelque part (en anglais)",
|
"Des bouts de trucs liés au code, que je trouve utiles de stocker quelque part (en anglais)",
|
||||||
|
"🧑💻",
|
||||||
),
|
),
|
||||||
"journal": (
|
"journal": (
|
||||||
"Journal",
|
"Journal",
|
||||||
"Quelques réfléxions, bien souvent autour du monde du travail ou de la technologie.",
|
"Quelques réfléxions, bien souvent autour du monde du travail ou de la technologie.",
|
||||||
|
"📘",
|
||||||
),
|
),
|
||||||
"notes": (
|
"notes": (
|
||||||
"Notes",
|
"Notes",
|
||||||
"Prises bien souvent en regardant une vidéo ou un article en ligne. Je les mets ici pour pouvoir les retrouver quand le besoin se fait sentir.",
|
"Prises bien souvent en regardant une vidéo ou un article en ligne. Je les mets ici pour pouvoir les retrouver quand le besoin se fait sentir.",
|
||||||
|
"",
|
||||||
),
|
),
|
||||||
"ecriture": (
|
"ecriture": ("Écriture", "Textes rédigés lors d'ateliers d'écriture", "✍️"),
|
||||||
"Écriture",
|
|
||||||
"Textes rédigés lors d'ateliers d'écriture",
|
|
||||||
),
|
|
||||||
}
|
}
|
||||||
|
|
||||||
|
HOMEPAGE_EXCLUDED_CATEGORIES = [
|
||||||
|
"weeknotes",
|
||||||
|
]
|
||||||
|
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||||||
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@ -6,7 +6,7 @@ from datetime import datetime
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||||||
from pathlib import Path
|
from pathlib import Path
|
||||||
|
|
||||||
from markdown.preprocessors import Preprocessor
|
from markdown.preprocessors import Preprocessor
|
||||||
|
from markdown_include.include import MarkdownInclude
|
||||||
from pelican import signals
|
from pelican import signals
|
||||||
from pelican.readers import Markdown, MarkdownReader, pelican_open
|
from pelican.readers import Markdown, MarkdownReader, pelican_open
|
||||||
from pelican.utils import get_date, slugify
|
from pelican.utils import get_date, slugify
|
||||||
|
|
@ -121,6 +121,10 @@ class SimpleReader(MarkdownReader):
|
||||||
def __init__(self, *args, **kwargs):
|
def __init__(self, *args, **kwargs):
|
||||||
super(SimpleReader, self).__init__(*args, **kwargs)
|
super(SimpleReader, self).__init__(*args, **kwargs)
|
||||||
self.settings["MARKDOWN"]["extensions"].append("markdown.extensions.toc")
|
self.settings["MARKDOWN"]["extensions"].append("markdown.extensions.toc")
|
||||||
|
self.settings["MARKDOWN"]["extensions"].append(
|
||||||
|
MarkdownInclude({"base_path": self.settings["PATH"]})
|
||||||
|
)
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||||||
|
|
||||||
self.settings["MARKDOWN"]["extension_configs"].update(
|
self.settings["MARKDOWN"]["extension_configs"].update(
|
||||||
{"markdown.extensions.toc": {"toc_depth": 3}}
|
{"markdown.extensions.toc": {"toc_depth": 3}}
|
||||||
)
|
)
|
||||||
|
|
|
||||||
|
|
@ -5,3 +5,4 @@ typogrify
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||||||
ghp-import
|
ghp-import
|
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requests
|
requests
|
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pelican-neighbors
|
pelican-neighbors
|
||||||
|
markdown-include
|
||||||
|
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