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Alexis Métaireau 2024-03-09 18:01:10 +01:00
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title: Il nous restera ça
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Perdre pied. Vertige, écroulement et densité. Bruit, solidité, bloc. On s'y perdrait.
Laisser la place, sauvage mais fragile. Une **Île**.
La place, pour qu'on s'enlasse il en faut beaucoup. Sans sans lasser, de ça. Là, c'est là, juste devant moi. Et de la place on en fait, comme on en fait plus.
**Nous**, au delà de l'eternel toi et moi d'ailleurs. On s'en abreuve, d'ailleurs. Ce toi qui laisse la place pour nourrir les amitiées. Pour les voir pousser et les laisser déborder.
**Restera** des pauses, de la place, et une glace dans laquelle se regarder. Vraiment, en détaillant les traits. Regarder comment ça réfléchit, et parfois donner à voir à ces amitiés. Pour qu'elles en restent. **Ça** c'est ce qu'il nous restera.
Les injonctions, qu'elles en restent là. Ici, c'est dans vos bras quand vous êtes dans les miens. Quand on voit au delà de tout ça.
Des matinées, des silences et de la densité. Le temps passe, passera. Qui occupe qui ? à quoi, et pourquoi?
Écouter. Oiseaux, ballade et soleil. Silence, fluidité, ouverture. On s'y retrouverait.
Il nous restera ça.
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Contraintes: utiliser « il nous restera ça », 30mn.

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title: L'Élan
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Il est 16h et je me pose enfin. Dehors, le temps d'une clope, seul. J'aime bien ce que le soleil fait derrière ma nuque. Un massage presque. Je ne savais pas que j'en avais besoin.
Petit à petit, un murmure — un mantra presque — fait sa place dans mes pensées.
Une envie d'étirer ce cercle, jusqu'à le rendre élastique. Comme pour lui trouver un rythme.
Jusqu'à retrouver ce qui fait geste. Une envie de lenteur, d'un autre rapport à la vitesse. Une manière de gagner en densité.
Le murmure s'amplifie, en aller-retours — des vagues presque — et j'aime le contraste que ça me donne. La mise à distance que ça crée.
Je vois les choses se détailler. Une rupture ou un décalage, une autre cynetique, une évolution.
Les vagues viennent à la rencontre des rochers, en essayant de briser leur inertie. L'eau les érode, et je me sens vivant.
« Ce qui me manque c'est l'élan ! »
Je me lève et je me mets en mouvement. Sortir de mes projections — de mon cinéma presque — m'est étonnement facile, comme si j'avais trouvé un trait d'union, et retrouvé mon souffle.
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Contraintes :
- Faire un texte avec l'ensemble des mots suivants, 4 par 4 dans l'ordre.
- Parler à la première personne.

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title: Sapins
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C'est d'abord son odeur qui m'arrive aux narines, une effluve de résine, un côté fruité, presque épicé. Une puissance aromatique qui vient en plusieurs temps, d'abord me chatouiller les narines, puis remplir mon espace olfactif jusqu'à ce que je ne sentes plus rien d'autre. Entêtant.
Je baisse la tête et je me rends compte que la végétation à disparue. Au delà des épines de pin qui jonchent le sol j'ai du mal à distinguer autre chose, comme si la place était prise, mais pas de manière visible. Comme si un code invisible était de rigueur, et avait pour effet de tenir les autres à l'écart.
Ces épines donc, longues et fines, trapues presque. Ternes et sèches, souvent groupées par deux. Je me demande pourquoi ? Pour s'assurer qu'une des deux arrive à ses fins ? Pour s'accompagner ?
Le sol est aride, mes pas s'espacent, s'agrandissent. Partout autour de moi c'est le même paysage. Beau et désolant à la foi, par son unicité.
Je me retourne pour contempler, ou plutôt j'essaye sans y parvenir. Je suis attiré par un espace vide un peu plus loin, sans trop comprendre ce que j'y trouve. Je me demande encore une fois ce que je fais là, au milieu de cette forêt de sapin, à 500km de chez moi. Il fait froid alors qu'on est en plein été. Le vent me chatouille et me guide, je me demande si c'est lui qui m'a conduit ici.
J'arrive à l'orée de cet espace vide que j'avais vu, qui est en fait une petite clairière. L'espace que je croyais vide est en fait rempli de mille détails, fourmillants. J'observe le sol et me rends compte qu'il est doux, accueillant. J'ai du mal à m'expliquer pourquoi, et je passe outre. Finalement, l'important c'est la sensation. Je m'allonge et mes épaules se relâchent. Je sens la tension accumulée se décharger dans le sol. Je sursaute de repos, et mon cerveau se lâche. Me lâche. Mais dans le bon sens du terme, il me laisse tranquille, le temps de ces quelques minutes de repos. Je ne sais pas combien de minutes — ou d'heures — s'écoulent mais c'est délicieux. Je sens mes sens rentrer en éveil et me dire que la nuit arrive bientôt. La douce chaleur du soleil, celle qui me caressait les épaules s'en est en allée et par la même m'a chuchoté de m'en aller.
Je me remets en marche, remets mon gilet sur mes frêles épaules et je me trouve jolie. Légère en fait. Je dois affronter cette forêt de sapin qui vu d'ici me parait hostile. En m'approchant je ressens l'épinosité et mes sens qui s'agitent. Ça se passera bien, vite et bien. Je traverse d'un coup de vent cette forêt et finalement assez bien, oui.
Je suis content de la laisser derrière moi, même si je me souviendrais de son odeur, de ses formes et de ses couleurs.
Derrière moi.
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Contraintes:
- Thème : Sapin.
- Timer : 35mn. (20mn)
- Contrainte supplémentaire : ne pas effacer ses mots.

38
content/ecriture/2023-01-27.md Executable file
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title: Lettre pour honorée
status: draft
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Ma très chère, mon adorée, ma plume, ma joie, Honorée.
La chaleur que je ressens en pensant au moment où tu lira cette lettre me satisfait déjà d'avoir entamé son écriture.
Te savoir loin, te savoir en train d'expérimenter ce qui t'es le plus cher me procure du plaisir. Mais je suis bien obligée de constater que je m'ennuie de toi, et la missive reçue hier par le dernier cheval en provenance de Reims m'a fait le plus grand bien.
Hier, le cercle s'est réuni, comme tous les premiers de chaque nouvelle lune, cette fois ci au vert, signe que le printemps revient. Entre paires nous avons décidé des affaires courantes, et je ne peux que te dire que les graines que nous avons semées ensemble à l'automne commencent à germer. Je tairais les discussions précises de peur que ces écrits soient lus par des yeux indélicats. Mais… le ver est dans le fruit.
Père est toujours prisonnier de ses démons et les choses commencent à devenir plus délicates à dissimuler. Sa blessure au cou continue à s'infecter et nous n'avons plus le sou pour l'emmener à la ville. J'ai mis en place une cagnotte et espère pouvoir réunir la somme au plus vite, mais le coût est énorme ! Être Serf ne lui accorde pas beaucoup de pouvoir. Heureusement que Marine est là pour nous aider.
Tout me manque en toi, ta chair, ta voix, ta présence d'esprit…
Je te serre fort contre moi, vivement ton retour.
A bientôt,
Marie.
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Contraintes:
- Texte libre à partir de mots énoncés oralement et à orthographier comme on le souhaite (en utiliser au moins 5 sur 7 et les décliner selon au moins 2 orthographes).
- Durée : 25mn
- Mots:
- Verre / ver / vers / vert…
- Chair / cher / chère…
- Cerf / serre / sert/ cerf…
- Cou / coup / coût…
- Échelle
- Cercle
- Père / pair / paire…

33
content/ecriture/2023-01-28.md Executable file
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title: Souvenir du thé
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Le paysage file. Mon wagon, accroché à tous les autres me propulse dans l'espace, avec calme et sérénité. Je baille.
De manière assez étrange, cette vitesse me semble ralentir le temps, créer un espace en lui même, suspendu.
En me perdant dans mes pensées, je saisis le magazine acheté devant la Gare d'Amiens en partant, et le feuillette, espérant y trouver un quelconque intérêt. Peine perdue, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
« Oh et puis merde ! » Il est trop tôt pour se concentrer. Je me lève quasi machinalement, et mes deux pieds me guident vers le bar du train.
C'est d'abord les effluves de torréfaction qui me parviennent. En approchant les odeurs se détaillent, et au torréfié s'ajoute le fleuri, l'épicé. Le végétal et l'acidité.
Une fille assez grande s'approche de moi, elle à une écharpe autour du cou et est habillée très coloré, assez élégante. « Comment allez vous aujourd'hui ? ». Je ne crois pas la connaitre et pourtant son ton ne laisse pas de place pour le doute : elle, me connait.
Elle saisit une tasse derrière elle et la rempli avant de me la tendre, sans même me demander. Le liquide chaud fait des volutes de vapeur qui tourbillonnent avant de se dissiper dans la pièce. Le soleil qui vient de se lever ajoute à l'atmosphère du moment. Je trouve ça beau.
Je bois, et laisse mes sens errer à leurs découvertes. Un objet posé sur la petite table qui nous sépare attire mon attention. Rond, chaleureux, ample et rempli de ce fameux liquide. Les motifs qui l'ornent me rappellent vaguement quelque chose, mais quoi ?
« Tu as vu, j'ai choisi ta théière préférée »
Je soulève la théière et des bribes de vie me reviennent, et je regarde ma fille comme si je la découvrais pour la première fois.
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Contraintes
- Il faut qu'un théière ait une importance particulière.
- Temps : 35mn.
- Les premières pages d'un roman.
- Parler au présent.

44
content/ecriture/2023-01-29.md Executable file
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title: Certitudes
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Qui dit peur ne dit rien.
Qui dit tout ne cache rien.
Pourtant, il faut une cache,
pour y laisser ses secrets.
Pour arroser ses pensées
et les laisser fleurir, qui sait ?
Qui dit veine dit chance.
Qui dit jeu dit dès.
Si je m'efface alors qui suis-je ?
Si je fais face, le jeu refait surface.
Qui dit quoi ? Dis moi ?
Qui t'envoie ? Dis moi !
Qui dit spirale dit certitudes.
Alors, de manière sélective mais de manière certaine,
l'allumette craque.
Portant en elle l'espoir du renouveau.
Ensemençant le terrain vague.
Pour plus tard y planter, y voir germer,
pousser, puis fleurir, l'été.
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Contraintes:
- ⏲ 15mn
- Sappuyer sur la structure « Qui dit… dit… » (répété autant de fois que voulu) et conclure par « Alors… ».

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title: La couleur bleue
status: draft
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Contrairement à ce que j'avais imaginé, la petite chambre de l'hôtel miteux réservé le matin même était tout à fait à mon goût. Pour une raison difficile à comprendre, la tapisserie aux murs me rappelait l'odeur plaisante des brownies dont ma grand mère avait le secret, mais je m'égare…
Je m'allongeait de tout mon long sur le lit en m'entendant pester : « C'est quand même la base, savoir ce qui manque non ? Dans quoi je me suis fourrée encore ! ».
Enquêter sur une disparition n'était jamais aisé, mais d'habitude on savait ce qui manquait, c'est vrai.
Ici c'était plus délicat, personne ne semblait savoir ce qui avait disparu, et pourtant tout le monde s'accordait à dire que « quelque chose » leur manquait. J'avais donc commencé à enquêter en allant à la rencontre de qui voudrait bien discuter avec moi, dans ce petit village, qui semblait perdu au milieu du désert.
Après une après-midi de rencontres et de discussions, j'avais réussi à glaner quelques maigres indices, pas grand chose mais c'était un début :
Andy, le gamin qui jouait aux billes dans le hall de la réception n'avait d'abord pas voulu échanger avec moi — « l'étrangère » il avait dit de manière dédaigneuse — mais je l'avais pris par les sentiments : voyant qu'il lui manquait un⋅e camarade de jeu, je m'étais replongée en enfance.
Il avait insisté pour que je reparte avec une de ses billes, avait cherché longuement dans son sac et avait fini par en sortir une aux motifs arc-en-ciel. Il l'avait regardé tristement avant de me la tendre en disant « elle est triste, mais c'est la mieux ».
Une saxophoniste croisée au coin de la rue jouait de manière concentrée, les rares passant⋅es semblaient l'éviter et elle s'était arrêtée en me voyant m'approcher avec mon carnet. Elle semblait dévastée et disait qu'elle n'arrivait plus à jouer, qu'elle avait perdu le « feeling ». En continuant notre discussion, elle m'avait donné rendez-vous le soir même au « 3 rue Jacquet », un club de Jazz.
Je n'avais pas bien compris pourquoi, mais après tout je n'avais pas non plus bien compris ce sur quoi j'étais venue enquêter ! Qu'est-ce qu'une soirée dans un club de Jazz pourrait m'apporter de mauvais ?
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Je commandais un Curaçao et m'installait à une petite table, en attendant que les musicien⋅nes prennent place sur scène.
Je me mis à jouer avec l'objet rond et froid que j'avais quasiment oublié. En le sortant je me surpris à l'observer de plus près. J'arrivais à détailler les couleurs de l'Arc en Ciel. Jaune, Vert, Rose, Rouge.
Le serveur m'apporta mon Curaçao — qui semblait bien pale, mais passons — et les musicien⋅nes commençaient à jouer. Tout semblait très droit, mécanique presque et je comprenais alors le manque de feeling dont me parlait la saxophoniste croisée plus tôt. Comme si au Jazz on avait retiré ses racines.
Je sortais en titubant presque (les effets de l'alcool ou bien ceux de cette musique ?), et regardais les néons de l'enseigne de ce club de Jazz.
Il semblait leur manquer partie, il était indiqué « Le .... Note ».
Je tenais quelque chose.
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Contraintes:
- ⏲ Temps : 45mn
- Ne pas prononcer les mots « pistes » et « bleue », mais faire un texte qui tourne autour d'eux.
- En écoutant 🎶 Rhoda Scott - Lady All Stars

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title: Tout
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Des détours, vastes.
Parfois étourdis.
Je hache, j'étouffe.
Peur de griller.
Je me réveille,
Je voudrais parler mais je tousse.
Je voudrais un espoir, tendre.
Jouer cartes sur table.
Atout rien.
Tout était, et pourtant manquait.
Tout sera bientôt.
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J'ai connu des gens qui semblaient tout avoir
mais à qui il semblait manquer des tout petits rien.
Des gens têtus, parfois en détours. Touffus.
Tout était, et pourtant manquait.
Des cartes sur la table. Atout rien.
Griller un feu, l'espoir d'arriver plus tôt.
La peur de s'oublier, l'espoir de se retrouver.
Tout sera là, il suffit de. Il suffit.
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Contraintes:
- 📖 Le mot « Tout »
- ⛓ Faire un poème court
- ⏰ En 4 tronçons de 15mn

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status: draft
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# La petite porte du perron
Nous nous étions finalement retrouvés sur le perron. La petite porte, ornée de décorations de Noël qui n'avaient pas bougées depuis l'année dernière — à en croire la couche de poussière qui s'y était déposé — était faite de bois massif. Le frappoir en forme de lion semblait presque animé et nous regardait fixement.
« Tu es sure que tu veux y aller ? » dit Clara en me regardant.
Trop tard, j'avais poussé la porte sans y penser. Elle s'ouvrir d'un long grincement lourd, nous dévoilant une pièce plus grande que ce que j'avais imaginé.
En un éclair, sans même l'avoir décidé, je m'étais retrouvé assis à une table, ornée d'une nappe blanche et fournie de victuailles toutes plus opulentes les unes que les autres.
Au moment ou l'horloge sonna de manière sonore, les objets posés sur la table se mirent à se déplacer d'eux mêmes, comme animés.
Le tic tac insistant de l'horloge rythmait les allées et venues de ce qui semblait être un ballet incessant de couverts, assiettes, verres à pied et divers plats.
Ils se présentaient devant moi, couteau et fourchette coupant les brocolis en sauce et les approchant de ma bouche. Horrifié, je repoussais la chaise sur laquelle j'étais assise pour me dégager. Au moment même de me lever, une forte pression sur l'intérieur de mes genoux me fit me rassoir.
Des carottes râpées avaient succédé aux brocolis, et je ne pouvais plus me lever. Clara, à l'autre bout de la table semblait elle aussi prisonnière de sa chaise.
L'horloge s'arrêta, et le ballet cessa. Les lumières s'éteignirent et on pouvait entendre assez distinctement un « tac tac tac » assez rapide se rapprocher de la pièce dans laquelle nous étions. En même temps que les bruits se rapprochaient une lumière semblait également s'approcher de nous. Quelqu'un ?
Dans l'encadrement de la porte qui devait mener à la cuisine apparu une lampe, assez haute et élégante, avec trois pieds en bois, assez longs. L'ampoule était allumée et visible. Elle me regardait, d'un air à la fois jovial et effrayant.
D'une voix aigüe et grave à la fois, elle dit :
« Ah, vous êtes arrivés. Savez-vous l'heure qu'il est ? Vous trouvez ça normal de me faire attendre pour cette nuit de réveillon ? Asseyez-vous, je vais prévenir Ampère. »
J'essayais de répondre, mais dès que j'essayais d'ouvrir la bouche les barreaux de la chaise sur laquelle j'étais me rentraient désagréablement dans le dos. Je compris que peut-être il vaudrait mieux me taire.
La lampe ressorti de la pièce, avant qu'aux « tac tac tac » se rajoutent des bruits plus sonores mais moins fréquents. Quelques minutes plus tard, Ampère s'était jointe à nous, une lampe assez haute, avec un pied unique et qui parlait quand à elle d'une voix aiguë, abîmée
« Servez-vous enfin. Tout est prêt pour vous. Allez allez, n'hésitez pas tout est encore chaud ça sort du four. »
Les couverts, assiettes et plats se remirent à valser, même si j'avais faim je n'avais pas trop l'envie de toucher à cette nourriture ? Depuis quand était-elle là ?
Les lumières s'éteignirent comme elles s'étaient allumées, le bruit cessa et la porte de l'entrée s'ouvrit. Le vent pénétrant dans la pièce avec fracas.
Je vis Clara se précipiter vers la sortie, et me rendis compte que je pouvais enfin me lever.
Mon sang ne fit qu'un tour et je me retrouvais dehors. Clara me regardait fixement, haletante « Euh, c'était quoi ce délire ? T'as vu la même chose que moi ? »
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Contraintes:
- Un objet habituellement inanimé devient vivant.
- Quelques pages d'un roman, très descriptif.
- Ca fait peur.
- ⏲ 45mn

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title: Les vacances avaient commencées
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🎶 A lire en écoutant [Les amants de Barbès de Cuareim Quartet](https://www.youtube.com/watch?v=Q-_lJeEWnjA)
<figure>
<figcaption>Version audio</figcaption>
<audio controls src="/audio/Les vacances avaient commencées.mp3"></audio>
</figure>
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Le trajet de quasiment trois heures en ligne droite était agréable. Sans être profondes, les discussions étaient enjouées et on sentait que le printemps colorait nos émotions. Je ressentais une légèreté, une envie, une poussée. Je voulais faire exactement ce que je faisais. Et là c'était discuter avec Romain.
La parole avait doucement cédé la place à la musique qui avait finalement ampli l'espace sonore. Comme une évidence. L'énergie brute qui nous emportait nous avait presque fait oublier que nous arrivions. On dansait sur nos sièges.
On s'était garés côté jardin, c'était plus pratique pour décharger notre cargaison. Ah, on ne savait plus voyager léger ! Entre la contrebasse, le vidéo-projecteur et les réserves pour la semaine, on peut dire qu'on était parés.
La porte de côté était ouverte, c'était donc évident qu'il se trouvait quelqu'un à l'intérieur et que nous n'aurions pas à regarder sous le pot de fleurs pour récupérer les clés comme nous l'avait précisé Manon. Je me demandais qui était déjà là ?
« Ouiiiiiii ! Vous êtes arrivés !! Les chouchous, comment ça va ? La route était bonne ? Ah, ça me fait tellement plaisir de vous voir ! »
Ah ! Pierre ! Fidèle à lui même, finalement. Ça faisait plaisir de le voir de bonne humeur après le sale quart d'heure qu'il avait passé cet hiver.
« Attendez … posez vous cinq minutes. On va prendre un petit thé pour vous faire redescendre de votre vitesse de croisière, question d'arriver tranquillement en vacances.
Vous avez faim ? J'ai préparé des petits crackers maison en attendant que le reste du *crew* arrive. Vous me connaissez, j'ai du mal à me poser quand je peux cuisiner.
Enfin j'ai dit un thé, mais si vous préférez autre chose… Faites comme chez vous hein. Enfin je dis ça, mais c'est pas plus chez moi que chez vous.
C'est quand même génial que la grand mère de Nora nous prête sa maison. Le pied ! »
Ah oui, il était pas complètement redescendu non plus le Pierrot, vu son débit de paroles.
« Hmm, et toi tu veux pas te poser un peu Pierrot ? On a quelques heures avant que les autres arrivent, ça vous dirait pas d'aller vous balader un peu sur la côte ? Il parait que c'est juste à côté. »
On embarquait quelques bières (après-tout pourquoi pas, c'était les vacances !), un ballon et nos maillots de bain. « On sait jamais » qu'il avait dit le Pierrot.
On avait fini par se baigner, faisant des aller-retour dans la mer tiède dès que le soleil nous chauffait trop, alternant entre jeux, histoires et discussions. Un rare moment à trois, un excellent moyen de se retrouver.
Juste avant que le soleil se couche on avait aperçu les silhouettes de Manon, Jeanne et Marc se détailler en contre plongée sur le rocher qui permettait d'accéder à la plage le petit mot laissé sur la table de la cuisine avait fait son petit effet, et le *crew* était au complet.
Les vacances avaient commencées.
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Contraintes:
- ⏲ 45mn
- ⛓ Utiliser la phrase « La porte de côté était ouverte, c'était donc évident qu'il se trouvait quelqu'un à l'intérieur et que nous n'aurions pas à regarder sous le pot de fleurs. »
Mes envies:
- Un trajet en voiture pour arriver
- Un week-end entre ami·es, simple et beau.
- De la générosité, de l'envie et des retrouvailles.

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title: Pastille temporelle
status: draft
durée (minutes): 35
contraintes:
- Liste de mots
- Durée
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Cette période se rappelle parfois à moi comme un flashback. Comme une sorte de pastille temporelle, un trampoline qui me ramène vers mon enfance. Avec ses quelques écueils mais sans boire la tasse. Ou alors une petite tasse de café, tranquille, en terrasse. Loin des grandes vagues de l'atlantique.
La petite moustache de cire se transforme bientôt en soupe, le liquide chaud prenant de plus en plus de place, s'étalant à l'horizontal d'une manière qu'on aurait voulu plus gracieuse. La forme droite vacille bientôt. Ce qui était un grand bâtiment, longiligne, droit et froid est maintenant un étrange lac visqueux et — disons le — moche. La bougie est ratatouille. Mais la flamme est toujours présente. Au final, on se demande qui nargue qui.
Extinction des feux. On laisse la place aux étoiles. C'est elles qui réchauffent nos dimanches maintenant. C'est leur revanche, quelque part. Sur la cire, mais aussi sur les ampoules. Firmament VS filaments. J'aurais surement parié sur les vaincus, cette fois encore.
Une foi la flamme éteinte, on regardait donc les étoiles filer. Une chicorée à la main, parce que chez nous, on tenait les enfants loin de la caféine, pour des raisons bien trop évidentes… Tendrement, mais surement, la nuit s'estompait petit à petit.
Au loin une ombre d'argile s'avance vers nous. Comme un hypotétique géant, aidé par les rayons du soleil naissant. S'approcher vers nous, avec une pile de couvertures.
« Bah, les enfants, vous allez vous faire liposuccer la triboulette avec ce froid ! ». C'était papi qui venait prendre soin de nous. C'était quand même chouette les vacances de Juillet.
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Contraintes:
- Durée 35mn
- Utiliser cette liste de mots:, Tasse , Pastille, Trampoline, Écueil, Ratatouille, Moustache, Bougie, Narguer, Chicorée, Tendrement, Revanche, Filament, Triboulette, Hypothétique, Argile, Liposuccion
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@ -0,0 +1,42 @@
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title: Seul
status: draft
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Là. youpi
Juste devant.
C'est carrément flippant…
Le pouvoir des humains !
L'esprit tordu du peuple mondial.
Utilisé, sans cesse contre lui même.
Peut-être qu'il serait temps, pour changer ?
Mais non, bien sur, on en remet une couche.
Alors même que les précédentes n'étaient pas encore sèches.
La dureté s'étend plus loin, infinie et sans aucun fond.
Au delà, l'indicible, presque transparent, tellement présent, l'estomac accroché, plombé, raide.
Accroc, l'écran consomme, l'hiver s'étend, assèche, chaque goute de vie devient sable.
Ça patine, frotte, noircit, grandit, oublie, rance, moisit, ferme, rétrécit, tout petit.
Raisin sec, cerveau atrophié, relations amochées, perdues, repliées, convexes, soufflées, minables, seules, sales, écroulées.
Seul.
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Contraintes:
- Utiliser l'effet « boule de neige », commencer avec un mot par phrase, puis deux, puis trois, etc.
- Durée 25mn
- Pas de personnage
- Ne pas réutiliser de mots.

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@ -0,0 +1,28 @@
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title: Revoir la mer
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Qu'importe où je posait les yeux, derrière, devant, au dessus et au dessous, au plus proche mais aussi aux limites de ce qui m'était visible, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, ce que je me souvenais de leurs froncements de sourcils, qu'ils soient surpris ou agacés avaient laissé place à des yeux rieurs, à des regards ouverts et accueillants, le paysage aussi avait bougé, les collines dont le souvenir m'était difficile étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, me laissant plus facilement voir au delà du terrain accidenté, pour que mon regard se pose sur **la mer**, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformée, **silencieuse**, **calme**, comme **ouverte**, sur un **horizon** de promesses, de celles qui sont simples parce qu'on les fait sans s'en rendre compte, parce qu'elles nous sont possibles, sans hésitation.
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Contraintes:
- Tirage à la ligne: commencer par une phrase, puis l'étirer dans une seconde phrase, puis repartir de cette seconde phrase et l'étirer à nouveau. 6 fois.
- Durée 20mn
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L'évolution du texte:
La mer était silencieuse, calme, et ouverte sur l'horizon.
La mer, qui avait été houleuse, était maintenant beaucoup plus calme et ouverte sur un horizon rempli de promesses.
Tout autour de moi le paysage avait changé, les collines avaient laissé la place à la mer, elle était maintenant beaucoup plus calme que ce qu'elle avait été — houleuse — et s'était ouverte sur un horizon rempli de promesses.
Tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où peut-être mon regard sur eux ? — avaient changé, les froncement de sourcils remplacés par des yeux rieurs, les collines laissant place à la mer, qui était maintenant beaucoup plus calme que ce qu'elle avait été — houleuse et agitée — et s'était ouverte, transformée, sur un horizon rempli de promesses.
Derrière, devant, au dessus et au dessous, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, leurs froncements de sourcils, surpris ou agacés laissant place à des yeux rieurs, les collines étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, pour laisser mon regard se poser sur la mer, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformé, ouvert, sur un horizon de promesses, de celles qu'on fait sans s'en rendre compte, parce qu'on les croit possibles, sans hésitation.
Qu'importe où je posait les yeux, derrière, devant, au dessus et au dessous, au plus proche mais aussi aux limites de ce qui m'était visible, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, ce que je me souvenais de leurs froncements de sourcils, qu'ils soient surpris ou agacés avaient laissé place à des yeux rieurs, à des regards ouverts et accueillants, le paysage aussi avait bougé, les collines dont le souvenir m'était difficile étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, me laissant plus facilement voir au delà du terrain accidenté, pour que mon regard se pose sur **la mer**, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformée, **silencieuse**, **calme**, comme **ouverte**, sur un **horizon** de promesses, de celles qui sont simples parce qu'on les fait sans s'en rendre compte, parce qu'elles nous sont possibles, sans hésitation.

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@ -0,0 +1,25 @@
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title: Marco
status: draft
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Oh oui, je me souviens !
Emmitouflés sous autant de couches de vêtements que le nombre de degrés perdus depuis la fin septembre, nous étions sur la route des vacances, dans cette petite deux chevaux à transmission manuelle. Le plancher ouvert aux quatre vents laissant voir par moments la bande blanche du tracé de la route, et le poc poc poc du pot d'échappement se rappelant à nous par la fumée grise qu'on pouvait encore voir à chaque virage en épingle.
Plus on montait, plus la mer se détaillait au loin, et, surtout, plus le soleil commençait à prendre la place de la brume. J'espérais — en vain — récupérer quelques degrés au passage, en serrant la bouillotte maintenant froide que je gardais sur mes genoux malgré son rôle perdu. J'étais bleu, mais content.
On gravissait cette montagne pour arriver « de l'autre côté », avec tout ce que ça avait de poétique, de secret, de prometteur et de magique.
Je me souviendrais d'ailleurs toujours de l'odeur de Marco qui était à mes côtés, un mélange de sueur et de tabac froid, agrémenté par ses chewing-gums au soi disant menthol qu'il ne voulait pas cesser de me proposer, comme si j'allais changer d'avis avec une nouvelle proposition !
Le col passé, après avoir accepté la pause spectaculaire imposée par le paysage, on coupait le moteur et on priait pour que les freins tiennent bon. Enfin, on priait… on était bien plus occupés à suivre le tracé de la route qui dévalait sous les roues, à crier d'excitation et de peur, les couettes avaient valsées et nos yeux pleuraient, avec le froid qui s'engouffrait sur nos visages. Les virages serrés que je faisait au frein à main alors que lui tournait la direction à tour de bras, à peine si il me donnait pas des coups de coude !
C'était ça, le Marco. Quel couillon d'avoir voulu se la refaire tout seul, cette descente…
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Contraintes:
- Durée 30mn
- S'inspirer de la musique [Introduction to the snow](https://www.youtube.com/watch?v=zkU5JYX-bIc)
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@ -0,0 +1,34 @@
Il y avait celui qu'on avait fini par nommer « gris ». Il n'avait pas toujours été comme ça, mais ces dernières années, c'est comme si il s'était perdu dans les méandres de ce qui avait été, il y a longtemps, ses envies. Voyager, c'était à l'époque pour lui un appel, comme une envie d'ailleurs, toujours présente alors même qu'on y est déjà, ailleurs.
Lui qui croyait aux rencontres, elles ne lui suffisaient plus. Un trajet en chassait un autre, alors que le premier n'était pas terminé. Le voyage lui avait laissé des valises sous les yeux, peut-être a force de soulever et de reposer celles qu'il se trainait un peu partout avec lui.
Il avait d'ailleurs fini par les remplacer, ses grosses valises par une petite mallette, dans laquelle il pouvait ranger tout ce qui était important pour lui: ses livres, sa montre à ressors, son calepin a la couverture bleue déchirée, et surtout, bien sur, son rasoir manuel, avec lequel il aimait tant s'amuser, de manière un peu dérangeante. Il l'avait même utilisé une fois pour faire peur à des enfants un peu trop bavards avec qui il partageait la cabine.
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Assise en bord de rivière, Réga regardait les libellules jouer les unes avec les autres, s'envoler puis se reposer, sans trop comprendre ce qu'elles faisaient, mais ça ne semblait pas la déranger, ni même la questionner. Ce qui était n'était pas là pour être questionné.
Elle avait une quiétude rassurante au fond des yeux, verts et bleus, selon la luminosité, comme si chez elle la peine ne pouvait pas exister, comme si elle avait trouvé le remède au froid, à l'éloignement. Elle était profonde, pleine, joyeuse et ouverte. Parfois, quand la conversation démarrait, sans se faire attendre, c'était pour y trouver des échos, comme quand plusieurs cerveaux se mélaient pour sortir des accords, des harmoniques, qui se répondaient de manière quasiment évidente. Elle ne parlait pas, elle chantait. La conversation était musicale ou n'était pas.
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Il y avait aussi Lanterne, nommée comme ça pour les nombreuses embuches desquelles elle nous avait sorti. C'était un phare dans la noirceur troublante de ce qui avait été notre vie par moments. Une énergie brute, une clairvoyance parfois désobligeante. On ne l'aimait pas vraiment, elle nous énervait un peu mais on était bien content de la trouver en cas de besoin. Elle était toujours là, dans ces moments là. Dans la tempête, on pouvait compter sur elle, par jour de beau temps, elle se faisait oublier, comme si sa raison d'être était uniquement les autres
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A la regarder, elle étant ronde, luisante, lisse et belle. Mais elle pouvait aussi être percutante et sonore quand il le fallait. Ce que certains pouvaient appeler « un personnage ». C'était un personnage, sonnette.
On pouvait la trouver posée sur le bord d'un comptoir ou à l'entrée d'une maison.
Parfois en mouvement sur une bicyclette.
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Contraintes:
- Chacun·e a choisi un objet, et des personnages sont créés à partir de ces objets.

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@ -0,0 +1,17 @@
Phrases prises au pif dans trois livres différents:
« Il s'était laissé emporter par le spectacle et les chocolats »
« A vrai dire, je n'y gagnais guerre, car la peau du fou donnait plutôt une impression de fraicheur »
« Il eut un grand et large sourire, qui exprimait toute l'étendue de sa satisfaction »
---
Se tournant vers moi, avec sa tête d'ange et ses cheveux d'or, il eut un grand et large sourire, qui exprimait toute l'étendue de sa satisfaction. Je me demandais bien ce qu'il avait pu trouver de si génial dans la scène, pourtant banale et quasi quotidienne, de son père qui ramassait et pliait le linge. Une vie de parent banale, voire un peu ennuyante, et si éloignée de ce que j'aurais voulu y trouver à l'origine.
Ce qui était un peu gênant, c'est que quelque part il me faisait peur, ce gamin, je le trouvais dérangé, un peu fou peut être. Une belle folie, parfois, mais une folie, tout de même.
Bon, du haut de ses 5 ans, peut être aussi qu'il s'était laissé emporter par le spectacle fantasmé de ses jouets qui se parlaient, dans une semi-ivresse, surement due au surplus de sucre, aux bonbons et aux chocolats consommés en trop grosse quantité.
Je le regardais d'un oeil distrait, et j'avais un peu froid. Je décidais de le prendre contre moi, pour le calmer un peu, espérant inconsciemment me réchauffer. Mais à vrai dire, je n'y gagnais guerre, car la peau du fou donnait plutôt une impression de fraicheur.
Il n'y avait pas vraiment grand chose à en tirer de ce gamin.

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# À propos
@ -12,49 +12,3 @@ Vous retrouverez sur ce site [mes notes hebdomadaires](/weeknotes), quelques
de code](/code) et [textes](/ecriture) que je veux garder quelque part. Bonne lecture !
Pour me contacter, envoyez-moi un email sur ``alexis@`` ce domaine (en enlevant `blog.`).
---
## 🌟 Valeurs et intérets
Logiciel Libre
: Je travaille pour et avec du logiciel libre depuis des années. C'est à la
fois un plaisir et une évidence. J'ai pu rencontrer un état d'esprit et une
culture d'ouverture dont j'aurais du mal à me passer !
Coopération et médiation
: J'aime travailler en collaboration avec d'autres personnes et trouver comment
faire pour que nos interactions soient les plus saines possibles. La qualité
des interactions m'intéresse autant que le travail en tant que tel.
Pragmatisme
: Tendre vers la perfection veut aussi dire ne pas trop s'attarder sur
certains détails. Parfois, « le mieux est l'ennemi du bien ».
Bonne humeur
: Parce qu'on a qu'une vie, alors autant se marrer :-) #yolo
---
## 🧑🔧Technologie
Python
: J'ai l'habitude d'utiliser le language [Python](https://python.org) au
quotidien, il s'agit de mon couteau suisse. Je suis familier avec son écosystème
et sa communauté.
Linux
: J'utilise [Linux](https://kernel.org/) en tant que système d'exploitation,
ainsi que pour la gestion de mes serveurs. Je suis à l'aise avec les systèmes
[Arch Linux](https://archlinux.org/) et [Debian](https://debian.org).
Frontend
: Bien que ça ne soit pas ma spécialité, j'ai pris beaucoup de plaisir
à travailler avec le langage [Elm](https://elm-lang.org/), qui permet de
travailler de manière sereine côté *front*, grace à un typage fort. J'ai surtout
travaillé sur des petits projets. Je suis aussi à l'aise avec du HTML, du CSS ou du
JavaScript.
Administration Système
: Je m'occupe de faire tourner quelques services pour des tiers et pour moi
même. La maintenance des serveurs fait donc partie du lot :-)

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@ -14,8 +14,7 @@ Voici quelques logiciels que j'ai initié, ou bien auxquels j'ai participé. Vou
[Copanier](https://github.com/spiral-project/copanier) (2019-2024)
: Un logiciel web créé en 2019, qui permet d'organiser des groupements
d'achats. Ce logiciel à d'abord été écrit par [Yohan
Boniface](https://yohanboniface.me/) et je l'ai ensuite repris et adapté à
d'achats. J'ai repris et adapté le logiciel pour
l'usage d'un groupement auquel je participe. ([codé en python](https://github.com/almet/copanier))
[I Hate Money](http://ihatemoney.org) (2011-2023)
@ -63,6 +62,52 @@ et de chercher à s'organiser contre l'artificialisation du monde.
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## 🌟 Valeurs et intérets
Logiciel Libre
: Je travaille pour et avec du logiciel libre depuis des années. C'est à la
fois un plaisir et une évidence. J'ai pu rencontrer un état d'esprit et une
culture d'ouverture dont j'aurais du mal à me passer !
Coopération et médiation
: J'aime travailler en collaboration avec d'autres personnes et trouver comment
faire pour que nos interactions soient les plus saines possibles. La qualité
des interactions m'intéresse autant que le travail en tant que tel.
Pragmatisme
: Tendre vers la perfection veut aussi dire ne pas trop s'attarder sur
certains détails. Parfois, « le mieux est l'ennemi du bien ».
Bonne humeur
: Parce qu'on a qu'une vie, alors autant se marrer :-) #yolo
---
## 🧑🔧Technologie
Python
: J'ai l'habitude d'utiliser le language [Python](https://python.org) au
quotidien, il s'agit de mon couteau suisse. Je suis familier avec son écosystème
et sa communauté.
Linux
: J'utilise [Linux](https://kernel.org/) en tant que système d'exploitation,
ainsi que pour la gestion de mes serveurs. Je suis à l'aise avec les systèmes
[Arch Linux](https://archlinux.org/) et [Debian](https://debian.org).
Frontend
: Bien que ça ne soit pas ma spécialité, j'ai pris beaucoup de plaisir
à travailler avec le langage [Elm](https://elm-lang.org/), qui permet de
travailler de manière sereine côté *front*, grace à un typage fort. J'ai surtout
travaillé sur des petits projets. Je suis aussi à l'aise avec du HTML, du CSS ou du
JavaScript.
Administration Système
: Je m'occupe de faire tourner quelques services pour des tiers et pour moi
même. La maintenance des serveurs fait donc partie du lot :-)
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## 🎓 Éducation
- Master's degree in Software Engineering, University of Oxford Brookes.

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@ -4,6 +4,25 @@ save_as: umap/index.html
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## Vendredi 8 Mars 2024 (7h, 5/5)
J'ai refais une passe rapide sur les PR en cours d'intégration, et j'en ai profité pour m'assurer que le merge des features entre les anciennes versions (sans ids) et les nouvelles (avec ids) vont pouvoir fonctionner. Je suis content de voir que c'était déjà prévu dans le code d'origine, ouf, une chose de moins à se soucier.
Je continue l'article sur les CRDTs, et j'en vois bientôt le bout. Il me manque certaines données comme la consommation de bande passante que j'aimerai bien rajouter, il me semble que c'est pertinent. J'ai aussi envie de regarder d'un peu plus près le protocole de synchronisation avec Websocket, pour voir ce qui transite.
## Jeudi 7 Mars 2024 (3h, 5/5)
J'ai avancé sur l'article de blog sur les CRDTs, puis j'ai continué à travailler sur l'intégration d'automerge, puis de jsonjoy. J'ai bloqué sur certains petits trucs. L'équipe d'automerge est vraiment top et prompte à aider, je m'étais fait la réflexion il y a quelques temps déjà.
Pur jsonjoy, c'est une autre paire de manche. Je n'arrive pas à comprendre ce qui ne fonctionne pas, j'ai fait une demande sur le github, on verra ou ça mène.
## Mercredi 6 Mars 2024 (2h, 4/5)
J'ai codé un prototype qui utilise Y.js pour faire de la synchro d'une carte leaflet assez basique. Ça fonctionne. J'ai pris des notes sur le fonctionnement pour l'article de blog de résumé.
## Mardi 5 Mars 2024 (2h, 4/5)
Je travaille depuis Barcelone cette semaine. J'ai fait une passe ce matin sur les pull request en attente, et j'ai fait quelques changements dessus, en intégrant les retours de David et Yohan.
## Jeudi 29 Février 2024 (9h, 4/5)

78
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@ -0,0 +1,78 @@
---
date: 2024-03-05
headline: notes hebdo de la semaine
projects: umap
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# Notes hebdo #19
## Ce qui s'est passé
**🗺️ [uMap](https://umap-projet.org)**
: Une semaine à consolider ce qui à été entamé la semaine précédente.
: Un correctif sur la fusion de données sur le serveur. [Le protocole que l'on utilisait](https://developer.mozilla.org/en-US/docs/Web/HTTP/Headers/Last-Modified) avait une résolution à la seconde, ce qui faisait que le serveur perdait les pédales. Ça m'a permis de voir d'un peu plus près certains aspects du code, et comment étaient générés les identifiants de version.
: Au passage, ça m'a permis de corriger un bug qui ne nous avait pas encore été rapporté.
: J'ai repassé du temps pour intégrer des changements dans des *pull-request* en attente. J'avais oublié que ça prenait parfois du temps en aller-retours.
: On a creusé un changement de fonctionnement interne pour uMap, question d'avoir un schéma général qui contiendrait toutes les informations utiles sur à la fois les types de données, la traduction des champs, et — à terme — peut-être une manière de se re-rendre.
**[Chariotte](https://chariotte.fr/)**
: On a pu se faire une petite session de pair avec bhorah, pour éviter qu'un formulaire ne soit envoyé deux fois. Je pensais naïvement que les CSRF nous permettraient de détecter ce genre de cas, mais ce n'était pas le cas. C'était agréable de se faire une session rapide et efficace.
## Des joies 🤗
- Proposer une session de *pair programming* un peu tardif, qui m'a vraiment débloqué et à permis de changer l'issue de la journée 🥳
- Clarifier des choses importantes pour moi sur le fonctionnement de l'équipe. Je suis content des discussions à venir sur le sujet, et de comment les choses ont été reçues.
## Des peines 😬
- J'ai passé trop de temps à organiser notre première session de groupement d'achat, entre les aller-retours chez les producteur·ices et les temps plus administratifs de paiement et de gestion des comptes. J'aimerai qu'on se répartisse les choses d'une autre manière dans le futur.
- J'ai passé une journée décousue à cause de couché tardif + trois heures de cinéma dans l'après-midi. J'aimerai ne plus caler ce genre d'activités au milieu de la journée.
## Vu, Lu, etc
- 🎧 J'ai écouté plusieurs épisodes de podcast autour de l'agriculture [Sur France Culture](https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-agriculteurs-le-temps-des-revoltes), puis un podcast à soi, avec [deux](https://www.arteradio.com/son/61680825/paysannes_en_lutte_1_2 ) [épisodes](https://www.arteradio.com/son/61681527/paysannes_en_lutte_2_2) qui parlent de ce que c'est d'être une femme dans le monde paysan. J'ai trouvé ça intéressant d'avoir une lecture féministe des enjeux paysans, et d'entendre des voix connues dans ce podcast, c'est toujours chouette !
- ⏯ Une vidéo [autour de la notion de progrès, avec François Jarrige](https://www.youtube.com/watch?v=i65icff3g8k&t=4491s), (quelques citations plus bas).
- [L'histoire de mediapart](https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-lundi-12-fevrier-2024-4735812), chez affaires sensibles (France Inter). Je ne mesurais pas qu'à l'époque c'était aussi novateur de lancer un journal en ligne avec abonnements. Chouette de voir le chemin parcouru, et content d'avoir un média qui défends l'indépendance.
- 🎧 Quelques épisodes de podcast chez Darknet Diaries. Je reste toujours très étonné de ce que j'y trouve. Cette fois ci l'épisode qui m'a le plus étonné est celui qui parle de [« Pig Butchering »](https://darknetdiaries.com/episode/141/), dans lequel on vient nourrir la victime avant d'en tirer le plus possible. Les arnaques sont vraiment bien préparées, au point qu'il était possible de piéger un expert en sécurité. Deux autres épisodes chouettes, un autour de [Axact](https://darknetdiaries.com/episode/142/) et de la manière dont des fausses formations sont vendues (avec des fausses universités, etc), et [The mimics of punjab](https://darknetdiaries.com/episode/138/), plus classique, mais ou on apprends qu'il est possible que des proches vendent des données personnelles pour aider des scammers au passage. Aouch.
- 📘 J'ai dévoré [« Écoute, jolie márcia »](https://www.caetla.fr/Ecoute-jolie-Marcia), une bande dessiné avec une ambiance très marquée, et des dessins qui m'ont embarqués, de manière très fluide. Les relations sont difficiles entre les personnages, mais ça rajoute du crédit à l'histoire.
- 📖 J'ai continué « Oser la confiance », et pris pas mal de notes. J'aime beaucoup certains passages autour des étapes de la constitution d'une équipe.
- 🍿J'ai revu Dune 1, et vu Dune 2. Le spectacle était au rendez-vous, sur grand écran et avec un son incroyable.
## Notes
> L'objectif ce n'est pas d'abolir le travail. Il faut distinguer le travail salarié, l'emploi au sens strict du travail comme activité à travers laquelle on se réalise. Une société où il n'y aurait pas de travail aurait peu de sens, parce que le travail, c'est aussi une source d'épanouissement, de rencontre avec les autres, d'échange. C'est comme ça qu'on construit nos collectifs humains. Donc **l'enjeu, c'est moins de considérer que le travail doit être aboli, doit disparaitre, que de réinventer un travail qui soit émancipateur, qui permette d'avoir une relation réelle au monde, et pas cette relation artificielle qui se développe de plus en plus**.
>
> — [François Jarrige](https://www.youtube.com/watch?v=i65icff3g8k&t=4491s)
> L'effet rebond est assez spectaculaire, prenons l'exemple du smartphone qui est l'incarnation du progrès. C'est vraiment devenu l'objet totémique du progrès. Dans l'histoire des techniques, c'est un objet fascinant. Un objet qui s'installe aussi massivement, aussi rapidement, qui en seulement une dizaine d'années est devenu un nouveau droit fondamental — aujourd'hui, disposer d'un smartphone, c'est quasiment aussi essentiel que d'accéder à l'eau, à la nourriture, au service public [...] En seulement 10-15 ans.
>
> Le smartphone permet d'accroitre les communications, mais il se paye d'une augmentation considérable des consommations d'énergie, d'une quantité de déchets astronomiques, qu'on ne voit pas parce que tous ces déchets sont envoyés dans les pays du sud. [...]
>
> **C'est ça l'éternel problème du progrès : on met en scène, on célèbre les gains dans tel ou tel domaine, et on invisibilise dans le même temps ce que j'appelle les « régrets », c'est-à-dire les conséquences négatives sur le plan social, politique et environnemental.**
---
> A partir des années 60, ce PIB, et cette croissance économique vont devenir des espèces de totems, qui vont être identifiés au progrès. C'est à dire que le progrès est identifié à la croissance du PIB. Il ya une première crise dans les années 70, qui va être refermée dans les années 80-90, parce que la mondialisation néolibérale, l'innovation informatique donne l'impression qu'on va pouvoir recréer une croissance économique décorrélée de ses impacts environnementaux et sociaux. **C'est ce qu'on va appeler le développement durable. C'est l'idée qu'il peut exister une croissance de la production parallelle à la durabilité.** C'est à dire une croissance de la production qui ne s'accompagnerait pas d'impacts écologiques négatifs.
Content de voir le développement durable nommé aussi clairement. Ça me rappelle des prises de positions qu'on pouvait avoir dans les associations étudiantes écolo il y a quelques années !
> Depuis 20 ans, la notion de décroissance est devenu une sorte de repoussoir pour les acteurs économiques et politiques dominants, mais c'est aussi devenu une théorie de plus en plus sérieuse. **Il faut bien voir aujourd'hui que la décroissance est étudiée dans les écoles d'ingénieur**. Il y a des théoriciens de la décroissance, beaucoup plus dans le monde anglo-américain qu'en France paradoxalement.
---
## Limites
> Simply put, “boundary” may be a foreign concept, reserved for Western families. Its important to remember that **boundaries are not about changing other peoples behaviors, but rather about protecting your finite energy and resources**. They are not walls to keep loved ones out, but rather a way to invite others to love you, too.
>
> [...]
>
> You dont have to say NO to say no. Instead, **consider if or how you can offer a compromise or alternative that doesnt cause you to forego your own comfort or needs**, while still showing and giving to people you care about. This can look like setting a time limit, or even offering a different compromise altogether.
>
> — [How to set boundaries when you've never been taught to](https://greatergood.berkeley.edu/article/item/how_to_set_boundaries_when_youve_never_been_taught_how)
---
> Monitor your people pleasing. **People pleasing, or feeling responsible for others, can be a mark of enmeshment. Be mindful of how learned people pleasing is actually hindering your ability to set or uphold boundaries**. Often unlearning people pleasing will require:
>
> - Pause and stall before saying yes. Research has found that even a short pause before making a choice increases [decision-making accuracy](https://www.verywellmind.com/decision-making-strategies-2795483). Instead of instinctively saying yes to what you will do for the holiday season, say, “Can I think about it?” or “Ill let you know tomorrow!” This allows you to really, really think about what it means to commit to this (how stressed will you be? can you really take this on?) and can give you time to script or draft a text, email, or answer that feels more appropriate to you.
> - Remember that disappointing others doesnt mean you are doing something wrong.
>
> Be radically honest about what you can expect. Instead of trying to convince yourself that this time might be different, be realistic about what struggles or issues may arise based on historical patterns. This allows you to prepare for known triggers by preemptively playing out scenarios and noting how you can handle them in ways that feel good to you and allow you to care for yourself. (In other words, reflect on what youre nervous will happen and then list how you can handle it so you feel more competent and confident.)

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Theme Name: mnmlist modified by almet
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<p>
👋 <strong>Bienvenue par ici</strong>, je suis Alexis, un développeur intéressé par les
dynamiques collectives, les libertés numériques et la&nbsp;facilitation.
</p>
<p>
Vous retrouverez sur ce site <a href="/weeknotes">mes notes hebdomadaires</a>, quelques
<a href="/journal">billets de blog</a>, des <a href="/lectures">notes de lectures</a>, <a href="/code">des bouts
de code</a> et <a href="/ecriture">textes</a> que je veux garder quelque part. Bonne lecture&nbsp;!
</p>
<p>
Pour me contacter, envoyez-moi un email sur <code>alexis@</code> ce domaine (en enlevant <code>blog.</code>).
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