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Alexis M 2019-07-03 00:09:49 +02:00
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# L'Ère de la critique
Peut-être est-ce dans toutes les sphères pareil ? On découvre, tout est génial : un nouveau monde qui s'explore, de nouvelles personnes, de nouveaux termes, de nouvelles envies. On apprécie se sentir pousser des ailes. On passe du temps à creuser ces nouveaux sillons.
Et puis on cherche mieux, plus fort, plus surprenant. Il faut désormais analyser, comparer, trouver des critères pour classifier toutes ces découvertes, pour pouvoir continuer à chercher mieux. Encore.
Et on en oublie de penser l'impact de ces comportements. Plutôt que d' « apprécier ce qui est » on y préfère la découverte, on cherche à repousser les limites. Plutôt que d'apprécier ce qui se fait *ici*, et qui ne demande qu'a être encouragé, on y préfère ce qui se fait *là bas*, parce que plus à la pointe, parce que plus prometteur et novateur.
Alors, les personnes qui créent ce qu'on écoute, ce qu'on lit, ce qu'on utilise, ce qu'on mange, ce qu'on pense; ces personnes se sentent toujours comparées à d'autres. D'autres qui font mieux, plus grand, plus beau. Mais quel est l'impact de ce fonctionnement sur ces personnes ?
Qu'est-ce que signifient ces nouvelles pratiques pour nos sociétés ? Comment peut-on favoriser les échanges entre les producteurs (de tout type) et les *consommateurs* ?
## Niveaux d'attente
Doit-on baisser nos niveaux d'attente ? A quel endroit s'arrête le bien pour devenir l'exceptionnel, est-ce suffisant de n'atteindre que le « bien » ?
## Intellectualisation vs Émotions
En cherchant à intellectualiser nos ressentis, en cherchant à analyser ce que l'on *vit*, n'oublie-t-on pas d'aller puiser dans nos émotions ? En analysant *de trop*, ne nous privons nous pas de ressentir ?
Lorsque l'on vit une expérience (lire un livre, participer à un spectacle ou même boire une bière), notre approche peut *pré-cabler* notre cerveau pour faciliter ou inhiber certains ressentis.

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date: 2019-07-03
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title: Ours
J'ai de plus en plus de mal à garder mon calme dans les situations ou je
rencontres des humains qui ont des comportements que je trouve déplacés. Je me
demande à quel point le fait d'être maintenant un commerçant impacte ma
capacité relationelle générale.
De manière plus large, est-ce normal de tolérer des comportements qu'on estime
anormaux, voire immoraux ? Quand est-ce que la tolérance laisse place a de
l'acceptation de comportements problématiques ?
Suis-je en train de devenir un ours ?