Accueil, transmission et confiance

Nous avons depuis peu une nouvelle recrue à la brasserie. Je m’en réjouis pour plusieurs raisons :

Mais cela me fait aussi peur : cela va nécessairement bousculer l’équilibre — parfois fragile — en place entre les associés actuels. Même si je vois cette évolution d’un bon œil, les transitions sont parfois difficiles.

Ça me donne donc envie de construire une relation de confiance, et de donner les moyens à cette nouvelle arrivante de s’y retrouver.

Transmission

Cela me pose donc de nouvelles questions, autour de l’accueil et de la transmission.

Il me semble que l’enjeu est de laisser une liberté d’action progressive pour mettre la personne en confiance, puis de réussir à « lâcher le bébé ».

Mais il s’agit aussi de réussir à juger si la communication est aisée, et de ne pas nécessairement partir du principe que tout sera génial. C’est une relation de travail, pas une amitié.

De son côté également il doit y avoir des questionnements. Je mets une attention particulière à les accueillir : les questionnement sont bienvenus, voir même attendus.

Le pire pour moi serait d’avoir quelqu’un qui à peur de ne pas savoir, et qui dit qu’elle sait plutôt que de laisser la place pour l’apprentissage.

Faire confiance

Il me semble qu’il peut exister deux types de confiance :

  1. Laisser la possibilité de se tromper : il est possible de faire confiance à l’autre dans son apprentissage, pour qu’iel se sente légitime à faire ses choix, ceux qu’il⋅elle estimera les bons, et qui seront donc les bons — par définition ;

  2. La confiance relationnelle, de l’ordre des relations inter-personnelles, de la relation à l’autre. Parce que c’est aussi une rencontre, et que je cherche à créer des relations de travail où l’on peut se dire les choses sans se blesser, en confiance donc.