Ce qui s’est passé
🗺️ uMap
Deux petites demi-journées de travail. Des discussions en collectif sur ce qu’on attends de nos réunions hebdo, et une discussion sur les orientations techniques et sur notre manière de prendre des décisions.
Peu d’avancées techniques, j’ai un prototype sur comment se connecter avec Leaflet Formbuilder, mais j’ai encore du mal à aller au bout.
On a pu se faire notre première réunion dev, avancer sur notre prise de décision, et défaire des nœuds de compréhension entre nous. Content de la direction que les choses prennent.
Des joies 🤗
- Apprécier des rencontres et discussions techniques autour de la protection de la vie privée, des retours du 37C3 et des présentations de différents projets. Content de voir que des connexions continuent à se faire, et que uMap est utilisé dans des cadres militants.
- Faire une proposition d’organisation collective qui amène à des discussions intéressantes dans un cadre associatif.
- Reprendre les ateliers d’écriture avec les ami·es, c’est toujours un moment de partage agréable et créatif.
- Recevoir l’écoute de mes proches, avec des conseils avisés et réfléchis. Sentir qu’un nœud se défait, et que c’est moi qui doit bouger.
- Réussir à amener des sujets complexes et (un peu) chargés émotionellement sur la table, sans que ceux-ci ne prennent toute la place. Se donner le temp de démeler les choses. Je suis content de là ou en est mon collectif de vie.
- Prendre le temps de mettre de l’ordre dans mes notes de confs!
Des peines 😬
- Je me suis senti dépassé et frustré par des blocages décisionnels, des discussions difficiles à avoir correctement. J’aimerai mieux clarifier les besoins de tout le monde avant les discussions, et donner une meilleure place aux miens.
- Je n’ai pas réussi à calmer un moment de détresse (temporaire) à coup de méditation et de sieste, faute d’outils avec moi. A mieux prévoir la prochaine fois.
- J’ai passé beaucoup de temps à faire en sorte que mon ordinateur (sous Asahi Linux) fonctionne correctement. Je suis à la fois plus à l’aise sous Linux, et à la fois qu’à moitié convaincu de devoir passer autant de temps sur de la configuration.
- Je me suis senti vulnérable et retomber dans le creux de la vague suite à des discussions difficiles et des échos de situations passées. J’aimerai mieux faire la part des choses.
- J’ai mal dormi à cause du bruit de la route dans la chambre où j’étais. J’aimerai mieux mesurer à quel point le calme est important pour moi et prévoir à l’avance.
- J’ai mal au dos et mon corps me rappelle que je devrais faire du sport. J’aimerai le prendre au sérieux!
Vu, lu, écouté, citations
- 📽 Finite, l’histoire de plusieurs luttes en Allemagne et en Angleterre contre des mines de charbon.
- ⏯️ dotJS 2019 - James Long - CRDTs for Mortals
- 📽 Oppenheimer, de Christopher Nolan (avec Cylian Murphy), assez decevant malheureusement
- 🎧 Framasoft, un an de coin coin
- 🎧 Devenir meilleur ne vous rendra pas plus heureux
- J’ai assisté à une « Conférence Poétique » de Maëlle Dubourg « Elle revient de l’Île des Nummes », ça fait du bien de voyager et de réver un peu !
Une personne peut se faire exclure à vie de certains collectifs, lieux ou associations pour des propos parfois tenus des années auparavant. Un groupe souvent auto-désigné prend en charge le conflit sans qu’aucune limite ne soit fixée. Il peut y avoir des effets de “surpuissance du groupe” où, sous prétexte de luttes (légitimes) contre les oppressions, on légitime absolument tout : exclusion, harcèlement, humiliations publiques, violences physiques… Et la désescalade est souvent impossible. À mon sens, l’exclusion doit toujours être cadrée dans le temps et la personne exclue, accompagnée (dans l’idéal), pour qu’elle puisse comprendre ce qui lui est reproché et comment elle peut réparer la situation. — CQFD, Se réapproprier nos conflits
On s’en sert comme exemple pour montrer pourquoi il ne faut jamais faire de révolution, mais la grande terreur qui à suivi la commune, les massacres des peuples […] c’était pire que la terreur et c’est la terreur imposée par ceux qui disent nous voulons veut garder le pouvoir.
Cela fait partie des mythes de notre histoire, « les révolutionnaires sont violents ». Non, la violence vient de la contre attaque de ceux que l’on tente de déposséder, et ceux qui sont dépossédés sont ceux qui disposent du pouvoir économique et social, et la violence survient quand ils disent « nous allons garder le pouvoir ». — Ken Loach, dans Les Héritiers de la Commune