mirror of
https://github.com/almet/notmyidea.git
synced 2025-04-28 19:42:37 +02:00
217 lines
No EOL
12 KiB
HTML
217 lines
No EOL
12 KiB
HTML
<!DOCTYPE html>
|
||
<html lang="fr">
|
||
<head>
|
||
<title>
|
||
Le revenu de base - Alexis Métaireau </title>
|
||
<meta charset="utf-8" />
|
||
<meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1">
|
||
<link rel="stylesheet"
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/theme/css/main.css?v2"
|
||
type="text/css" />
|
||
<link href="https://blog.notmyidea.org/feeds/all.atom.xml"
|
||
type="application/atom+xml"
|
||
rel="alternate"
|
||
title="Alexis Métaireau ATOM Feed" />
|
||
</head>
|
||
<body>
|
||
<div id="content">
|
||
<section id="links">
|
||
<ul>
|
||
<li>
|
||
<a class="main" href="/">Alexis Métaireau</a>
|
||
</li>
|
||
<li>
|
||
<a class=""
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/journal/index.html">Journal</a>
|
||
</li>
|
||
<li>
|
||
<a class=""
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/code/">Code, etc.</a>
|
||
</li>
|
||
<li>
|
||
<a class=""
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/weeknotes/">Notes hebdo</a>
|
||
</li>
|
||
<li>
|
||
<a class=""
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/lectures/">Lectures</a>
|
||
</li>
|
||
<li>
|
||
<a class=""
|
||
href="https://blog.notmyidea.org/projets.html">Projets</a>
|
||
</li>
|
||
</ul>
|
||
</section>
|
||
|
||
<header>
|
||
<h1 class="post-title">Le revenu de base</h1>
|
||
<time datetime="2013-03-10T00:00:00+01:00">10 mars 2013</time>
|
||
|
||
|
||
</header>
|
||
<article>
|
||
|
||
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/-cwdVDcm-Z0"
|
||
frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
|
||
|
||
<p>Quelques notes prises en visualisant le documentaire “le revenu de base”.</p>
|
||
<ul>
|
||
<li>4 Allemands sur 10 travaillent.</li>
|
||
<li>3/10 (les enfants et jeunes)</li>
|
||
<li>2/10 retraite / rente</li>
|
||
<li>1/10 assurance chomage / <span class="caps">AS</span></li>
|
||
<li>41% sont le fruit d’un travail rémunéré.</li>
|
||
</ul>
|
||
<p>Le revenu de base est inconditionnel.</p>
|
||
<p>Le marché du travail ne pourra pas suffire à toute la population. En
|
||
refusant l’idée du <span class="caps">RDB</span>, on est obligé de croire en la croissance économique.</p>
|
||
<p>Différence entre une approche qantitative du travail <span class="caps">VS</span> une approche sociale.</p>
|
||
<p>La croissance éco ≠ croissance de l’emploi.</p>
|
||
<p>Parallelle entre le <span class="caps">RDB</span> et la déclaration des droits de l’homme. “Et qui
|
||
voudra faire le sale boulot ?”</p>
|
||
<p>Utopie veut dire le “non lieu”, le lieu qu’on à pas encore trouvé ici
|
||
sur terre, à part dans notre imaginaire.</p>
|
||
<p>Agriculture: Il y à 100 ans, qqn qui travaillait dans l’agriculture
|
||
produisait assez pour 3 autres personnes. ajd un agriculteur produit
|
||
assez pour 120 personnes, via des machines énormes et à la rationalisation.</p>
|
||
<p>Rationalisation: moins d’emploi.</p>
|
||
<p>La condition de pouvoir refuser un travail est très importante.</p>
|
||
<h2 id="citations">Citations</h2>
|
||
<blockquote>
|
||
<p>Le financmenet est acquis, la dificulté c’est la liberté</p>
|
||
<p>— <span class="caps">NA</span></p>
|
||
<p>Il faut en finir avec cette idée fausse, selon laquelle seul le
|
||
travail rémunéré constitue une contribution méritoire à la société, en
|
||
réalité, c’est souvent exactement l’inverse.</p>
|
||
<p>— Katja Kipping, membre du parlement allemand.</p>
|
||
<p>Si les gens on déjà une sécurité matérielle, ils sont plus difficiles
|
||
à corrompre.</p>
|
||
<p>— Katja Kipping</p>
|
||
<p>Soutenir les populations sans poser de condition. c’est un principe
|
||
qui à la longe, devra s’imposer. Mais il lui faudra d’abord affronter
|
||
les droits et privilèges dont on bénéficie aujourd’hui.</p>
|
||
<p>— Anonyme.</p>
|
||
<p>Si les revenus étaient uniquement lié au travail, il faudrait donner
|
||
les plus hauts revenus aux machines.</p>
|
||
</blockquote>
|
||
<p>Le sens de l’économie, c’est de libérer l’homme du travail Beaucoup de
|
||
gens qui ont une “place de travail”, n’ont en réalité qu’une “place de revenu”.</p>
|
||
<h2 id="chiffres">Chiffres</h2>
|
||
<p>Un sondage à été effectué. La question est: “Si vous aviez un revenu de
|
||
base, est-ce que vous iriez encore travailler ?”</p>
|
||
<ul>
|
||
<li>\~60% disent oui</li>
|
||
<li>30% répondent oui, mais plus à plein temps.</li>
|
||
<li>10% pour faire autre chose.</li>
|
||
</ul>
|
||
<p>Avec une question différente:</p>
|
||
<p><span class="dquo">“</span>Si on instaurait un revenu de base, est-ce que vous pensez que les
|
||
autres iraient travailler ?”</p>
|
||
<ul>
|
||
<li>\~80% répondent non.</li>
|
||
</ul>
|
||
<p>C’est un changement aussi dans les modes d’éducation, on nous enseigne à
|
||
être “employable”, et non pas à apprendre quelque chose qui nous
|
||
interesse. Les gens ont peur de ne pas trouver du travail.</p>
|
||
<h2 id="ressources">Ressources</h2>
|
||
<ul>
|
||
<li>Le sens commun, Thomas Payne.</li>
|
||
<li>Peter Ulrich</li>
|
||
</ul>
|
||
<h2 id="comment-financer-le-rdb">Comment financer le <span class="caps">RDB</span></h2>
|
||
<p>Si l’on se fie à son produit intérieur brut (<span class="caps">PIB</span>), la France est
|
||
aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde. En 2010, le
|
||
revenu disponible (après versement des pres- tations sociales et
|
||
prélèvement des impôts directs) s’y élevait à 1 276 euros par mois et
|
||
par personne, adultes et enfants confondus. Nous disposons donc de
|
||
ressources suffisantes pour garantir à chaque individu 1 276 euros si
|
||
l’on décidait d’opérer un partage strictement égalitaire. C’est
|
||
nettement plus que le seuil de pauvreté actuel, fixé en France à 60 % du
|
||
revenu médian (1), soit 960 euros par adulte. Qui peut le plus pouvant
|
||
le moins, la France a donc sans nul doute les moyens d’assurer à tous
|
||
ses résidents un revenu au moins égal au seuil de pauvreté.</p>
|
||
<h2 id="a-reculons-par-andre-gorz">À Reculons, par André Gorz.</h2>
|
||
<p>(Paru dans le monde diplomatique de Juin 1990)</p>
|
||
<p><em>Proche de Jean-Paul Sartre, cofondateur, en 1964, du Nouvel
|
||
Observateur, le philosophe André Gorz (1923-2007) s’est converti
|
||
progressivement à un écosocialisme dont il est devenu l’un des
|
||
principaux théoriciens. En 1990, dans nos colonnes, sous le titre «
|
||
Pourquoi la société salariale a besoin de nouveaux valets », il
|
||
formulait une critique de l’idéologie du travail qui devait l’amener
|
||
quelques années plus tard à se prononcer en faveur d’un revenu d’existence.</em></p>
|
||
<p>Dans l’ensemble des pays capitalistes d’Europe, on produit trois à
|
||
quatre fois plus de richesses qu’il y a trente-cinq ans ; cette
|
||
production n’exige pas trois fois plus d’heures de travail, mais une
|
||
quantité de travail beaucoup plus faible. (…)</p>
|
||
<p>Nous sortons de la civilisation du travail, mais nous en sortons à
|
||
reculons, et nous entrons à reculons dans une civilisation du temps
|
||
libéré, incapables de la voir et de la vouloir, incapables donc de
|
||
civiliser le temps libéré qui nous échoit, et de fonder une culture du
|
||
temps disponible et une culture des activités choisies pour relayer et
|
||
compléter les cultures techniciennes et profes- sionnelles qui dominent
|
||
la scène. (…)</p>
|
||
<p>Pour près de la moitié de la population active, l’idéologie du travail
|
||
est devenue une mauvaise farce ; l’identification au travail est
|
||
désormais impossible, car le système économique n’a pas besoin ou n’a
|
||
pas un besoin régulier de leur capacité de travail. La réalité que nous
|
||
masque l’exaltation de la « ressource humaine », c’est que l’emploi
|
||
stable, à plein temps, durant toute l’année et toute la vie active,
|
||
devient le privilège d’une minorité. Pour [les autres], le travail
|
||
cesse d’être un métier qui intègre dans une communauté productive et
|
||
définit une place dans la société. Ce que le patronat appelle «
|
||
flexibilité » se traduit pour les salariés par la précarité. (…)</p>
|
||
<p>Que doit être une société dans laquelle le travail à plein temps de tous
|
||
les citoyens n’est plus nécessaire, ni économiquement utile ? Quelles
|
||
priorités autres qu’économiques doit-elle se donner ? Comment doit-elle
|
||
s’y prendre pour que les gains de productivité, les économies de temps
|
||
de travail profitent à tout le monde ? Comment peut-elle redistribuer au
|
||
mieux tout le travail socialement utile de manière à ce que tout le
|
||
monde puisse travailler, mais travailler moins et mieux, tout en
|
||
recevant sa part des richesses socialement produites ?</p>
|
||
<p>La tendance dominante est d’écarter ce genre de questions et de poser le
|
||
problème à l’envers : comment faire pour que, malgré les gains de
|
||
productivité, l’économie consomme autant de travail que par le passé ?
|
||
Comment faire pour que de nouvelles activités rémunérées viennent
|
||
occuper ce temps que, à l’échelle de la société, les gains de
|
||
productivité libèrent ? A quels nouveaux domaines d’activité peut-on
|
||
étendre les échanges marchands pour remplacer tant bien que mal les
|
||
emplois supprimés par ailleurs dans l’industrie et les services
|
||
industrialisés ?</p>
|
||
<p>On connaît la réponse, pour laquelle les Etats-Unis et le Japon ont
|
||
montré la voie : le seul domaine dans lequel il est possible, en
|
||
économie libérale, de créer à l’avenir un grand nombre d’emplois, c’est
|
||
celui des services aux personnes. Le développement de l’emploi pourrait
|
||
être illimité si l’on parvenait à transformer en prestations de
|
||
services rétribuées les activités que les gens ont, jusqu’à présent,
|
||
assumées chacun pour soi. Les économistes parlent à ce sujet de «
|
||
nouvelle croissance plus riche en emplois », de « tertiarisation » de
|
||
l’économie, de « société de services » prenant le relais de la «
|
||
société industrielle » (1). (…)</p>
|
||
<p>Le problème de fond auquel nous sommes confrontés est celui d’un au-delà
|
||
de l’économie et, ce qui revient au même, d’un au- delà du travail
|
||
rémunéré. La rationalisation économique libère du temps, elle
|
||
continuera d’en libérer, et il n’est plus possible, par conséquent, de
|
||
faire dépendre le revenu des citoyens de la quantité de travail dont
|
||
l’économie a besoin. Il n’est plus possible, non plus, de continuer à
|
||
faire du travail rémunéré la source principale de l’identité et du sens
|
||
de la vie pour chacun.</p>
|
||
<p>La tâche d’une gauche, si gauche il doit y avoir, consiste à transformer
|
||
cette libération du temps en une liberté nouvelle et en des droits
|
||
nouveaux : le droit de chacun et de chacune de gagner sa vie en
|
||
travaillant, mais en travaillant de moins en moins, de mieux en mieux,
|
||
tout en recevant sa pleine part de la richesse socialement produite. Le
|
||
droit, d’autre part, de travailler de façon discontinue, intermittente,
|
||
sans perdre durant les intermittences de l’emploi le plein revenu – de
|
||
manière à ouvrir de nouveaux espaces aux activités sans but économique
|
||
et à reconnaître à ces activités qui n’ont pas la rémunération pour but
|
||
une dignité et une valeur éminentes, tant pour les individus que pour la
|
||
société elle-même.</p>
|
||
</article>
|
||
<footer>
|
||
<a id="feed" href="/feeds/all.atom.xml">
|
||
<img alt="RSS Logo" src="/theme/rss.svg" />
|
||
</a>
|
||
</footer>
|
||
</div>
|
||
</body>
|
||
</html> |