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Lifestyle - Alexis Métaireau </title>
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<h1 class="post-title">Lifestyle</h1>
<time datetime="2012-05-11T00:00:00+02:00">11 mai 2012</time>
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<article>
<p>Eh beh, c&#8217;est pas aussi simple qu&#8217;il y parait de trouver un
environnement qui permette autant de travailler correctement et de ne
pas s&#8217;enfermer dans le&nbsp;boulot.</p>
<p>Surtout si comme moi vous cherchez à limiter vos déplacement, que vous
aimez vivre avec peu et cherchez à trouver un équilibre entre une vie
connectée et une vie <em>réelle</em> (oui, celle avec des vrais gens qui ont
d&#8217;autres préoccupations que l&#8217;informatique !). Comment réussir à
trouver un juste milieu entre le geek inconditionnel et le bon vivant,
qui à du temps à consacrer à autre chose qu&#8217;à son travail&nbsp;?</p>
<h2 id="voyages">Voyages</h2>
<p>Un des premiers trucs que j&#8217;ai trouvé surprennant en arrivant à Mozilla,
c&#8217;est la fréquence des voyages que l&#8217;on peut être amené à avoir. Ah,
c&#8217;est pour la bonne cause, c&#8217;est tellement plus sympa d&#8217;avoir les
collègues à coté pour bosser, plutôt qu&#8217;à l&#8217;autre bout du monde. Mais
quand même, si je le voulais, entre les semaines de travail et les
conférences, je pourrais être tous les deux mois aux États-Unis&nbsp;!</p>
<p>Une aubaine, penserons certains. Voyager, c&#8217;est <em>cool</em> ! Bon, si on
mets de coté le cout écologique d&#8217;un voyage (nécessairement en avion),
la chose qui me dérange le plus c&#8217;est cette impression de venir pour
repartir. Voyager, c&#8217;est sympa, mais avoir le temps de prendre un rythme
de vie différent, de rencontrer des gens, de construire quelque chose,
ça me&nbsp;manque.</p>
<p>Donc je décline quand je n&#8217;en ai pas l&#8217;envie, tout simplement. Je loupe
des choses intéressantes (<a href="http://pycon.us">PyCon</a> à Santa Clara avait
vraiment l&#8217;air chouette !), mais ça me permet également d&#8217;avoir plus de
temps pour vivre là ou j&#8217;habite, pour construire quelque chose
localement. Et puis des évènements, il y en à tellement en France et en
Europe auquel je n&#8217;assiste pas que ça me fait mal au cœur d&#8217;aller à
l&#8217;autre bout du monde pour faire la même chose&nbsp;!</p>
<p>Bien sur, je serais amené à voyager. Et autant que faire se peut je le
ferais avec plaisir et je tenterais de rester un peu plus avant et après
sur place (plus question de faire un aller/retour en une semaine !),
question de me faire à l&#8217;atmosphère ! <a href="http://ziade.org">Tarek</a> est par
exemple resté un mois à San Francisco en janvier pour son dernier
séjour, alors pourquoi ne pas prendre exemple ? Tout de suite ça me
parles&nbsp;plus.</p>
<h2 id="et-quand-est-ce-quon-arrete">Et quand-est-ce qu&#8217;on arrête&nbsp;?</h2>
<p>Une autre chose assez difficile à gérer, c&#8217;est le&nbsp;temps.</p>
<p>J&#8217;ai vraiment une chance monstrueuse, celle de faire un travail qui me
plait, éthiquement et techniquement. Je pourrais y passer mes journées
et mes nuits que je n&#8217;aimerais pas moins ça (même si il m&#8217;arrive bien
sur de saturer&nbsp;!).</p>
<p>Mais j&#8217;ai aussi d&#8217;autres envies, qui signifient aussi passer du temps
hors-ligne, parce que bizarrement, c&#8217;est là que j&#8217;ai l&#8217;impression de
réfléchir le plus. Loin de ce surplus&nbsp;d&#8217;informations…</p>
<p>Facile à&nbsp;dire.</p>
<p>D&#8217;autant que quand il est possible de travailler depuis n&#8217;importe où, la
séparation physique entre le lieu de travail et le lieu de vie tends à
disparaitre assez facilement. Et sans séparation physique, il faut une
sacré motivation pour savoir quand commencer et quand&nbsp;s&#8217;arrêter.</p>
<p>J&#8217;essaye de me donner une règle simple: point trop n&#8217;en faut. Aucun
intérêt à rester travailler des heures durant sans s&#8217;arrêter, ou en
tout cas pas d&#8217;intérêt à le faire de manière trop régulière. Une journée
qui commence tôt (\~9h) me permet de me concentrer le matin (les
collègues californiens dorment) et d&#8217;avoir un rythme assez &#8220;normal&#8221;. Et
puis, avec ce soleil qui commence à inonder les terrasses, autant faire
autre chose que de rester enfermé à coder en fin d&#8217;après midi&nbsp;!</p>
<h2 id="surplus">Surplus</h2>
<p>Tiens, je parlais de surplus, nous y sommes. Que ça soit le surplus
d&#8217;informations ou le surplus d&#8217;objets, ça m&#8217;encombre ! Une journée,
pour ma part est faite de communications diverses, de code et de
lectures (se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde du
logiciel n&#8217;est pas une tâche des plus facile, et qui peut facilement
prendre énormément de&nbsp;temps).</p>
<p>Je me demande si je ne devrais pas aspirer à la frugalité de ce coté là
également. Je reçois des mails toute la journée, et mon aggrégateur
rss/atom se remplit également très vite. Mais je n&#8217;ai aucunement besoin
d&#8217;avoir toutes ces informations dans l&#8217;heure, et de les vérifier de
manière fréquente. De la même manière, j&#8217;ai simplement arrêté de lire
mes flux&nbsp;rss.</p>
<p>Quelques (longues) fois dans la semaine semblent suffire et me
permettent de réussir à rester&nbsp;concentrer.</p>
<h2 id="resolutions">Résolutions</h2>
<p>Soyons fous, tentons quelque chose de nouveau, c&#8217;est le printemps ! Pas
de communication dans la matinée, je n&#8217;en ai probablement pas besoin,
sauf cas extrêmes. Le matin, c&#8217;est pour se concentrer sur le travail à&nbsp;faire.</p>
<p>Une fois les mails du matin dépilés (à 9h30), pas la peine de garder un
œil sur ma boite mail, j&#8217;irais y faire un tour en début et en fin
d&#8217;après&nbsp;midi.</p>
<p>Je pense même à débrancher internet, pour éviter les interactions et
pour me concentrer, mais j&#8217;ai comme l&#8217;impression que c&#8217;est un peu trop
abrupt comme&nbsp;approche.</p>
<p>Aussi, définir en début de journée la liste des choses prévues, et
revenir dessus jour après jour me permettra surement d&#8217;avoir un aperçu
un peu plus global du travail&nbsp;accompli.</p>
<p>L&#8217;avenir dira si tout ça fonctionne&nbsp;:-)</p>
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