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Bière maison&nbsp;! - Alexis Métaireau </title>
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<h1 class="post-title">Bière maison&nbsp;!</h1>
<time datetime="2012-10-04T00:00:00+02:00">04 octobre 2012</time>
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<article>
<p>Et voilà, c&#8217;est notre troisième brassin. On a commencé à faire notre
propre bière (avec un ami, Fred) il y a quasiment un an maintenant, et
après quelques dératés, même s&#8217;il nous reste encore bien du chemin à
parcourir pour avoir quelque chose qui nous convienne réellement… c&#8217;est
pas si pire comme on dit&nbsp;!</p>
<p>Cette fois-çi, on s&#8217;est penché sur la confection d&#8217;une <span class="caps">IPA</span> (Indian Pale
Ale, une bière un peu plus amère que celle qu&#8217;on à l&#8217;habitude de trouver
en&nbsp;France).</p>
<p>Elle est plus amère car elle comporte plus de houblon que les autres, et
(dans notre cas en tout cas) parce qu&#8217;on fait la première fermentation
en présence de&nbsp;houblon.</p>
<h2 id="comment-quon-fait-de-la-biere">Comment qu&#8217;on fait de la bière&nbsp;?</h2>
<p>Machine arrière; n&#8217;allons pas trop vite: comment est-ce qu&#8217;on fait de la
bière, d&#8217;abord&nbsp;?</p>
<p>En fin de compte, les quelques étapes nécessaire à la confection de la
bière ne sont pas bien sorcières; concassage de l&#8217;orge maltée, cuisson
(libération de l&#8217;amidon dans l&#8217;eau), infusion du houblon,
refroidissement, première fermentation, embouteillage et seconde&nbsp;fermentation.</p>
<p>L&#8217;idée principale est transformer l&#8217;amidon d&#8217;orge maltée en sucre, pour
le &#8220;donner à manger&#8221; à des levures. Vous ajoutez un peu de houblon au
milieu pour donner un petit goût amer et le tour est joué. Enfin&nbsp;presque.</p>
<h2 id="etape-par-etape">Étape par&nbsp;étape</h2>
<p>Première étape: <strong>le concassage</strong>. On avait 6kg d&#8217;orge maltée à
concasser (plus exactement 6kg de malt pâle <em><span class="caps">7EDC</span></em> et 500g de malt cara
<em><span class="caps">50EDC</span></em>).</p>
<p><img alt="Image de concassage." src="/images/concassage.jpg"></p>
<p>Attention, pas trop fin dis donc ! On ne veut pas de la poudre, on veut
simplement permettre à l&#8217;amidon de se dissoudre dans l&#8217;eau. Si on
concasse le malt trop fin, on se retrouve avec un dépôt dégeulasse au
fond de toutes les bouteilles (c&#8217;est l&#8217;expérience qui parle, notre
première bière avait plus goût de céréale que de&nbsp;bière…)</p>
<p>Contrairement aux fois précédentes où nous avions utilisé la technique
du marteau et du torchon (oui, comme vous pouvez l&#8217;imaginer, c&#8217;est assez
long et fastidieux), On a utilisé… un moulin à malt ! Qui nous à permis
de concasser les 6kg en 30 minutes (heureusement qu&#8217;on était trois pour
se relayer sur le moulin, parce que nos petits muscles fatiguaient assez
vite; vous pouvez envisager de faire ça tout seul si vous êtes un&nbsp;tennisman).</p>
<p><img alt="C'est dur !" src="/images/concasse.jpg"></p>
<p>La seconde étape, <strong>l&#8217;empatage</strong>. Il s&#8217;agit de faire chauffer notre orge
maltée à différentes températures. Les fois précédentes, on avait
utilisé plusieurs paliers de température, mais il semble que ça ne soit
pas si nécessaire que ça, selon les informations de l&#8217;ami Fred. On à
donc tenté de faire chauffer notre malt directement à 50°C. Une petite
erreur sur la route, on à eu peur de la contamination bactérienne et on
à décidé de faire bouillir nos 26L d&#8217;eau pour être sur que les
bactéries s&#8217;enfuient en courant. Je dis erreur parce que ça nous à pris
pas loin de 3h30, inertie quand tu nous&nbsp;tiens!</p>
<p>On se rends compte de la taille de la marmite un peu&nbsp;là:</p>
<p><img alt="Une grosse marmite" src="/images/marmite.jpg"></p>
<p>Une fois l&#8217;eau à température (54°C), il faut ajouter le malt et le
laisser durant 30mn à cette température, puis augmenter jusqu&#8217;à 65°C
durant&nbsp;1h.</p>
<p>La troisième étape, c&#8217;est <strong>le rinçage</strong>, l&#8217;idée est de récupérer
l&#8217;amidon qui s&#8217;est dissout dans l&#8217;eau et de mettre de côté l&#8217;orge maltée
(la partie solide). Pour ça, il faut faire chauffer de l&#8217;eau de rinçage.
On a utilisé 10L d&#8217;eau de rinçage qu&#8217;on a fait chauffer à 78°C, en
comptant sur le fait qu&#8217;elle perdra de sa température (20°C à peu près)
en étant utilisée. On a filtré deux fois pour être sûr de ne rien&nbsp;perdre.</p>
<p><img alt="Filtrage filtrage..." src="/images/filtrage.jpg"></p>
<p>L&#8217;étape d&#8217;après (la quatrième, vous suivez), c&#8217;est <strong>le houblonnage</strong>.
On va faire infuser notre &#8220;solution aqueuse&#8221; (wouah, on dirait de la
chimie !) avec du houblon. Il faut porter l&#8217;eau à ébullition et laisser
faire durant&nbsp;1h.</p>
<p>Dernière étape: <strong>le refroidissement</strong>. On dirait que c&#8217;est tranquilou
comme ça, mais en fait ça ne l&#8217;est pas tant que ça: il faut réussir à
passer notre liquide qui était en ébullition à 54°C en un temps
acceptable. Pour ça, on a utilisé un serpentin confectionné&nbsp;main.</p>
<p><img alt="Notre refroidisseur fait main par Fred." src="/images/refroidisseur.jpg"></p>
<p>Ça nous a permis de passer de 100°C à 54°C en… 35 minutes quand même !
(Nous avions essayé les fois précédentes de gérer ça à coup de baignoire
et de glaçons, les temps n&#8217;étaient absolument pas au&nbsp;rendez-vous).</p>
<p><img alt="Décidement pas." src="/images/refroidissement.jpg"></p>
<p>Je disais dernière étape, mais il ne faut pas oublier de rajouter les
levures, qui elles vont faire tout le travail et transformer tout ça en…
alcool ! Dans notre cas, on ajoute aussi dans la cuve de fermentation
du houblon question de donner l&#8217;amertume dont on a&nbsp;envie.</p>
<p>On à mesuré une densité de 1046, ce qui veut dire 6° d&#8217;alcool. La cuve
est maintenant en train de buller tranquillement (les levures produisent
du gaz qui est évacué), et ça doit durer 15 jours&nbsp;approximativement.</p>
<h2 id="mise-en-bouteille">Mise en&nbsp;bouteille</h2>
<p>Une fois ces deux semaines passées, il faut mettre en bouteille. Dans
notre cas nous avons récupéré des bouteilles à bouchon mécanique (vous
savez, les bouteilles de limonades) qu&#8217;on à bien rincé et&nbsp;nettoyé.</p>
<p>On s&#8217;équipe d&#8217;un siphon (pensez à prendre un tuyau avec un diamètre
assez important, le notre était petit et c&#8217;était assez long) et après
avoir ajouté du sucre dans le mélange (pour réactiver les levures), on
remplit les bouteilles ! Il s&#8217;agit de la seconde fermentation, celle
qui va faire les bulles (la première fermentation se charge de l&#8217;alcool,
la seconde des&nbsp;bulles).</p>
<p>Et voilà ! Il ne reste plus qu&#8217;à mettre les bouteilles de coté durant
deux semaines de plus et… à déguster le moment&nbsp;venu.</p>
<p>On a donc pu tester notre bière la semaine dernière et, ma foi, elle est
pas mal du tout. Elle ne mousse pas trop et à un goût un peu amer.
Malheureusement pas assez à mon goût, mais ça viendra. En comparaison à
nos précédents essais, c&#8217;est plutôt positif: la première était ratée
puisque trop de pression et trop de dépôt (et donc un fort goût de
levures) alors que la seconde (on avait tenté d&#8217;ajouter de la lavande)
avait un goût de lavande amère, pour ne pas dire de&nbsp;savon.</p>
<p>Cette dernière bière a un goût de… de bière ! Il nous reste encore à
comprendre comment faire pour lui donner la saveur que l&#8217;on souhaite,
mais c&#8217;est déjà un grand pas en avant. Prochaine étape&#8230; La bière de
Noël&nbsp;!</p>
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