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Coopération et&nbsp;travail - Alexis Métaireau </title>
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<h1 class="post-title">Coopération et&nbsp;travail</h1>
<p><em>La coopération ne devrait pas être un moyen que chacun⋅e y trouve son compte, mais une capacité à faire ensemble. C'est une pratique, plutôt qu'un résultat.</em></p>
<time datetime="2021-11-01T00:00:00+01:00">01 novembre 2021</time>
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<article>
<p>Je parle souvent de coopération, que j&#8217;imagine comme « un fonctionnement collectif, dans lequel chacun⋅e y trouve son compte&nbsp;».</p>
<p>Or je me rends aujourd&#8217;hui compte que cette définition mets de côté les interactions entre les concerné⋅es, et (surtout) leurs&nbsp;modalités.</p>
<p>Autrement dit : la coopération ne devrait pas être un moyen que chacun⋅e y trouve son compte, mais <strong>une capacité à faire ensemble</strong>. C&#8217;est une pratique, plutôt qu&#8217;un&nbsp;résultat.</p>
<p><em>Je découvre qu&#8217;il s&#8217;agit d&#8217;un mode de fonctionnement qui n&#8217;est pas évident pour tout le monde au quotidien</em>.</p>
<p>Notre mode de fonctionnement actuel au travail est de nous séparer les tâches, décision prise pour diminuer la charge de travail de chacun : il nous faut être&nbsp;efficaces.</p>
<p>Mais cette séparation ne nous permet pas d&#8217;apprendre à faire ensemble. C&#8217;est une séparation des tâches, plutôt qu&#8217;une réelle&nbsp;coopération.</p>
<p>Plutôt que de faire les choses en collaboration, on choisit donc de faire les choses chacun⋅e dans son coin, en ayant nos zones d&#8217;expertises, nos décisions qui nous incombent et notre&nbsp;responsabilité.</p>
<p><strong>Je me questionne sur la culture que produit ce mode de fonctionnement</strong> : j&#8217;ai l&#8217;impression que chez moi cela produit de l&#8217;isolement. J&#8217;aimerais alors plutôt chercher à cultiver le « faire ensemble », pour favoriser les moments d&#8217;échange et de&nbsp;transmission.</p>
<p>Peut-être est-ce justement parce que les savoirs techniques m&#8217;ennuient rapidement que <strong>j&#8217;ai besoin de ces moments de transmission ? Ceux-cis ne seraient alors pour moi pas un moyen mais un objectif</strong>.</p>
<p>Je ne me sens pas toujours plainement satisfait dans mon travail actuel, et je cherche à comprendre ce qui cause cet état : il semble que je m&#8217;ennuie vite quand je me retrouve seul face à des problématiques qui pourraient bénéficier d&#8217;une&nbsp;discussion.</p>
<h2 id="un-autre-travail-de-deconstruction">Un autre travail de&nbsp;déconstruction</h2>
<p><em>Pour ce paragraphe j&#8217;ai longuement hésité entre le « je » et le « on », ayant l&#8217;impression d&#8217;être parfois le sujet et parfois l&#8217;observateur des comportements décrits. J&#8217;ai finalement opté pour le « je » en guise d&#8217;exercice de remise en question&nbsp;personnelle.</em></p>
<p>Malheureusement, je — on — me mets parfois en compétition, ce qui empêche justement cette coopération / collaboration d&#8217;avoir&nbsp;lieu.</p>
<p>Plutôt que d&#8217;apprendre par l&#8217;observation — « Ah tiens, ça c&#8217;est une faiblesse chez moi, je devrais travailler dessus », « Ah tiens, c&#8217;est intéressant la manière dont iel s&#8217;empare de telle problématique » — je &#8220;bloque&#8221; parfois l&#8217;apprentissage en me construisant une image de moi-même meilleure qu&#8217;elle n&#8217;est en réalité, peut-être pour éviter d&#8217;affronter mes propres&nbsp;faiblesses.</p>
<p>Pourtant, les considérer comme des faiblesses semble une étape indispensable pour pouvoir ensuite les&nbsp;soigner.</p>
<p>Mais impossible d&#8217;activer cette manière de concevoir le rapport à l&#8217;autre quand je suis en compétition : je passe alors mon temps à me rassurer sur ma manière d&#8217;être. Je veux absolument me trouver meilleur que je ne suis en&nbsp;réalité.</p>
<p>Pour sortir de ce mode de fonctionnement, il me faut chercher à apprendre des autres, souligner mes faiblesses pour les travailler, plutôt que de refuser de les pointer du&nbsp;doigt.</p>
<p>
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</p>
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