3.5 KiB
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title: Revoir la mer
contraintes: - Tirage à la ligne: commencer par une phrase, puis l’étirer dans une seconde phrase, puis repartir de cette seconde phrase et l’étirer à nouveau. 6 fois.
- Durée 20mn
Qu'importe où je posait les yeux, derrière, devant, au dessus et au dessous, au plus proche mais aussi aux limites de ce qui m'était visible, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, ce que je me souvenais de leurs froncements de sourcils, qu'ils soient surpris ou agacés avaient laissé place à des yeux rieurs, à des regards ouverts et accueillants, le paysage aussi avait bougé, les collines dont le souvenir m'était difficile étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, me laissant plus facilement voir au delà du terrain accidenté, pour que mon regard se pose sur la mer, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformée, silencieuse, calme, comme ouverte, sur un horizon de promesses, de celles qui sont simples parce qu'on les fait sans s'en rendre compte, parce qu'elles nous sont possibles, sans hésitation.
L'évolution du texte
La mer était silencieuse, calme, et ouverte sur l'horizon.
La mer, qui avait été houleuse, était maintenant beaucoup plus calme et ouverte sur un horizon rempli de promesses.
Tout autour de moi le paysage avait changé, les collines avaient laissé la place à la mer, elle était maintenant beaucoup plus calme que ce qu'elle avait été — houleuse — et s'était ouverte sur un horizon rempli de promesses.
Tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où peut-être mon regard sur eux ? — avaient changé, les froncement de sourcils remplacés par des yeux rieurs, les collines laissant place à la mer, qui était maintenant beaucoup plus calme que ce qu'elle avait été — houleuse et agitée — et s'était ouverte, transformée, sur un horizon rempli de promesses.
Derrière, devant, au dessus et au dessous, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, leurs froncements de sourcils, surpris ou agacés laissant place à des yeux rieurs, les collines étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, pour laisser mon regard se poser sur la mer, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformé, ouvert, sur un horizon de promesses, de celles qu'on fait sans s'en rendre compte, parce qu'on les croit possibles, sans hésitation.
Qu'importe où je posait les yeux, derrière, devant, au dessus et au dessous, au plus proche mais aussi aux limites de ce qui m'était visible, tout autour de moi, les gens qui m'entouraient — où était-ce mon regard sur eux ? — avaient changés, ce que je me souvenais de leurs froncements de sourcils, qu'ils soient surpris ou agacés avaient laissé place à des yeux rieurs, à des regards ouverts et accueillants, le paysage aussi avait bougé, les collines dont le souvenir m'était difficile étaient toujours là mais étaient devenues plus simples à gravir, me laissant plus facilement voir au delà du terrain accidenté, pour que mon regard se pose sur la mer, ce territoire qui avait été houleux et agité s'était transformée, silencieuse, calme, comme ouverte, sur un horizon de promesses, de celles qui sont simples parce qu'on les fait sans s'en rendre compte, parce qu'elles nous sont possibles, sans hésitation.